Abraham Ungar, président du Ray Shipping Group, basé en Israël, est « tombé amoureux » de la Corée, une relation basée sur la confiance qui s’est approfondie au cours des trois dernières décennies, car depuis sa première visite dans le pays au cours de l’été 1993, ce magnat de l’industrie automobile et du transport maritime, âgé de 77 ans, a noué des liens profonds avec des conglomérats coréens tels que Hyundai Motor, SsangYong Motor, HD Hyundai et le groupe Daewoo, aujourd’hui dissous, qui ont joué un rôle essentiel dans la transformation économique de la Corée en une nation développée.

L’affection qu’il éprouve pour le pays se reflète dans les chiffres : par l’intermédiaire de ses sociétés, Ray Shipping et Talkar – troisième importateur de véhicules en Israël – il a commandé 45 navires porte-autos et 550 000 véhicules finis. La valeur totale de ces commandes de navires s’élève à 3,68 milliards de dollars, tandis que ses achats de véhicules et de pièces détachées s’élèvent à 7,13 milliards de dollars.

En reconnaissance de son rôle significatif dans la promotion du commerce et de la coopération économique, Abraham Ungar a reçu l’Ordre de la Tour d’Or du Mérite du Service Industriel, la plus haute distinction pour un homme d’affaires actif en Corée, lors de la 61ème cérémonie de remise des prix de la Journée du Commerce, jeudi dernier et il est le premier étranger à recevoir cette prestigieuse récompense.

L’un des facteurs qui a attiré le magnat des affaires en Corée est l’histoire déchirée par la guerre et la tendance à la survie que partagent la Corée et Israël. Cependant, Ungar a toujours été « jaloux » de la Corée, dit-il. « La Corée est une nation très diligente et travailleuse, et même si nous [Israël] pensons être les meilleurs, je pense que nous avons beaucoup à apprendre de vous », a-t-il déclaré.

Le président croit en la crédibilité des relations, qu’elles soient professionnelles ou personnelles, et c’est pourquoi il a choisi de continuer à traiter avec des entreprises coréennes plutôt qu’avec des entreprises chinoises, qui ont depuis lors rapidement rattrapé leur retard dans l’industrie.

« Pour développer la confiance, il faut être ensemble pendant les quatre saisons de l’année », et une fois ces saisons passées, la confiance est renforcée, explique M. Ungar. « En Corée, je trouve le passé, le présent et l’avenir », une qualité qui, selon M. Ungar, se fait de plus en plus rare.

Si la Chine est devenue un acteur émergent dans le secteur de la construction navale, M. Ungar estime que les entreprises coréennes conservent une longueur d’avance en termes de qualité.

Hyundai Cradle, un centre d’innovation mondial de Hyundai Motor qui compte cinq succursales, dont une à Tel Aviv, en Israël, a formé un partenariat technologique avec Talkar afin de collaborer à des projets de validation de concepts pour les futures mobilités qui seront adaptées localement dans la région.

Source : KoreaJoonganddaily & Israël Valley

 

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