Ami formidable d’Israël, Javier Milei, a redynamisé le processus d’achat par l’Argentine de 3 sous-marins français Scorpène.

Par |2024-12-07T09:45:27+01:007 Déc 2024|Catégories : DEFENSE|

L’Argentine fait un pas de plus pour l’acquisition de sous-marins français. En Israël, on observe avec attention cette transaction extraordinaire qui devrait se conclure bientôt. L‘Etat hébreu dispose de cinq sous-marins diesel de classe « Dauphin » de fabrication allemande, armés de missiles. Certains de ces bâtiments croiseraient au large des côtes iraniennes en mer Rouge.

Les sous-marins de la classe Dolphin 2 sont les plus grands à avoir été construits en Allemagne depuis la Seconde Guerre mondiale et les véhicules les plus chers des forces de défense israéliennes. La classe Dolphin a remplacé la classe Gal vieillissante, qui servait dans la marine israélienne depuis la fin des années 1970.

COURIER INTERNATIONAL. « La visite d’Emmanuel Macron, à Buenos Aires et sa rencontre avec son homologue argentin d’ultradroite, Javier Milei, ont redynamisé le processus d’achat par l’Argentine de trois sous-marins français Scorpène. Quatre navires patrouilleurs du type OPV font également partie de la transaction.

Un sous-marin Scorpène sur le chantier naval de Cherbourg, en octobre 2003.

C’est au début du mois d’octobre que le long processus d’achat par la marine argentine de trois sous-marins Scorpène a pris corps. Le ministre de la Défense argentin, Luis Petri, avait signé, lors d’un séjour à Paris, une lettre d’intention pour cette transaction, conjointement avec son homologue français, Sébastien Lecornu.

La visite d’Emmanuel Macron à Buenos Aires, le 16 novembre, en amont du G20 de Rio de Janeiro, a été un jalon supplémentaire pour la concrétisation de cet achat de trois sous-marins Scorpène pour plus de 2 milliards de dollars (environ 1,90 milliard d’euros), et de quatre navires patrouilleurs du type OPV, pour près de 300 millions d’euros supplémentaires.

“Le gouvernement [argentin] attend maintenant une proposition formelle de la compagnie française Naval Group, qui devrait arriver d’ici à la fin de l’année, explique le quotidien La Nación. C’est le prochain pas dans ce processus, qui requerra un crédit international gigantesque.”

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