Les agences de notation prévoient une lente reprise après la guerre. |
Après la dégradation de la note souveraine d’Israël de A2 à Baa1 par Moody’s fin septembre, la vice-présidente principale de l’agence a souligné que l’absence d’une stratégie de sortie claire du conflit n’offrait pas la certitude requise pour favoriser l’investissement et une croissance économique stable. Contrairement aux conflits précédents, elle prévoit que la reprise économique sera lente et plus compliquée. Dans son communiqué sur Israël du 12 novembre, l’agence de notation S&P indique quant à elle que la reprise économique pourrait être retardée jusqu’en 2026, même si elle s’attend à un redressement de l’économie en 2025 avec une croissance modeste de 2,2%. Dans le contexte actuel du prolongement de la guerre, la croissance prévue en 2024 serait de 0% (la Banque Centrale avance 0,4% dans ses dernières prévisions), ce qui signifie une contraction du PIB par habitant. SOURCE. AMBASSADE DE FRANCE EN ISRAËL SERVICES ECONOMIQUES. |