L’ambassadeur d’Israël aux Nations unies Danny Danon a déclaré jeudi que l’élection de Donald Trump présentait une opportunité de mettre fin aux procédures engagées contre Israël devant la Cour pénale internationale (CPI) et la Cour internationale de justice (CIJ).
« Nous comptons sur les États-Unis pour faire pression sur ces organismes aux doubles standards (…) envers Israël, et je suis certain que nous recevrons un soutien moral de la part de la nouvelle administration », a affirmé Danon dans une interview accordée au Times of Israel.
Le procureur général de la CPI envisage d’émettre des mandats d’arrêt contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre présumés, tandis que la CIJ enquête sur des accusations de génocide contre les Palestiniens dans la guerre qu’Israël mène contre le groupe terroriste palestinien du Hamas.
L’administration Biden s’est prononcée contre les efforts de la CPI et de la CIJ, mais elle n’est pas allée jusqu’à sanctionner l’une ou l’autre instance et a même levé les sanctions imposées par Trump à la CPI en 2020. Les propos de Danon montrent que Jérusalem espère un retour à cette politique sous Trump.
Interrogé sur la manière dont il s’attend à voir la seconde administration Trump interagir avec l’ONU et ses agences, Danon a répondu que cela dépendrait du choix de l’envoyé du président élu.
L’ancien ambassadeur des États-Unis en Israël, David Friedman, a été évoqué pour ce poste. Il a qualifié l’organisation de « faillite morale » et a appelé à la fermeture de l’UNRWA (l’Office des Nations unies pour les réfugiés de Palestine).
TIMES OF ISRAEL.