Et de citer la décision de maintenir l’exportation de composants pour le Dôme de fer, le système de protection aérienne contre les tirs en provenance de Gaza, du Liban et d’Iran. Le salon Euronaval consacré au secteur naval de défense n’accueillera ni stands ni matériels israéliens lors de sa prochaine édition début novembre au nord de Paris, à la demande du gouvernement français, avaient pourtant annoncé mercredi ses organisateurs. Cette annonce avait irrité Israël qui avait accusé le président Emmanuel Macron de faire «honte» à la France.
Près de 500 entreprises attendues
Vendredi, l’exécutif souligne qu’au moment où la diplomatie française appelle «clairement à un cessez-le-feu à Gaza et au Liban, seule voie pour enrayer l’escalade, parvenir à la paix et à la stabilité dans la région, il serait incohérent de donner lieu à une quelconque promotion des armes utilisées» sur ces deux terrains qui font de très nombreuses victimes civiles. Paris a donc informé les autorités israéliennes que la participation des entreprises «devrait respecter cet équilibre». «Aussi, les entreprises dont les équipements ne sont pas utilisés dans des actions offensives à Gaza et au Liban pourront naturellement disposer de stands lors du salon», conclut l’exécutif.
Près de 500 entreprises et 22.000 visites sont attendues pour la 29e édition du salon du 4 au 7 novembre au parc des expositions de Paris-Nord Villepinte (dans la banlieue nord de Paris), selon les organisateurs. Fin mai, la présence des industriels israéliens de la défense au salon Eurosatory avait été annulée sur décision du gouvernement lors de l’offensive israélienne dans la bande de Gaza, avant d’être finalement autorisée par la justice ».