Les mauvaises herbes sont un problème persistant, qui coûte à l’industrie agricole environ 33 milliards de dollars par an, car elles concurrencent les cultures pour des ressources essentielles telles que l’eau, les nutriments, la lumière et l’espace.

Mais bien que les films de paillage en plastique traditionnels soient largement utilisés pour atténuer ces problèmes, ils contribuent de manière significative à la pollution plastique mondiale en raison de leur incapacité à se décomposer.

Aussi, l’université de Lehigh en Pennsylvanie s’est associée avec  des experts de l’université du Massachusetts Lowell, du service de recherche agricole de l’USDA en Arizona et de l’université Ben Gurion en Israël pour concevoir des films de paillage biodégradables qui se décomposent en toute sécurité tout en fournissant des nutriments au sol.

En collaboration avec des innovants permettraient non seulement de supprimer les mauvaises herbes et de réguler les conditions du sol, mais aussi d’enrichir le sol en nutriments au fur et à mesure de leur dégradation.

Si les films de paillage en plastique traditionnels ont un impact négatif sur l’environnement, les alternatives biodégradables peuvent contribuer à réduire la pollution plastique, à améliorer la santé des sols et à promouvoir des pratiques agricoles durables.

Outre les avantages environnementaux, l’équipe s’attache à garantir la viabilité économique des films de paillage biodégradables. Les films plastiques traditionnels étant peu coûteux, la transition vers des alternatives durables doit être rentable pour être largement adoptée. La recherche vise à optimiser les processus de production et l’approvisionnement afin de rendre les films compétitifs sur le marché.

Grâce au soutien croissant de diverses parties prenantes, notamment des groupes de défense de l’environnement et des communautés agricoles, ces travaux sont sur le point d’avoir un impact significatif sur les pratiques agricoles durables.

Source : Energy Daily & Israël Valley

 

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