Israël : Plus de 10 000 blessés enregistrés depuis le début de la guerre.

Le bilan s’élève désormais à 10 056 personnes, avec plus d’un millier de nouveaux cas recensés chaque mois.

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Le département de réhabilitation du ministère de la Défense israélien a publié ce mercredi des données sur le nombre de blessés enregistrés depuis le début du conflit en octobre dernier. Le bilan s’élève désormais à 10 056 personnes, avec plus d’un millier de nouveaux cas recensés chaque mois. Ces chiffres sont d’autant plus préoccupants qu’ils s’ajoutent aux quelque 530 blessés de conflits antérieurs qui continuent de nécessiter des soins.

L’analyse démographique des blessés révèle que la majorité d’entre eux sont jeunes et réservistes. En effet, 68% des blessés sont des réservistes, tandis que 51% ont entre 18 et 30 ans, et 31% entre 30 et 50 ans. Ces statistiques soulignent l’impact considérable du conflit sur la jeune génération israélienne.

En ce qui concerne la nature des blessures, 37% des personnes touchées souffrent de blessures aux membres. Un autre groupe important, représentant 35% des cas, rapporte une détresse émotionnelle ou un stress post-traumatique. De plus, le service de rééducation note que 28% des blessés, soit plus de 2 800 personnes, font face à des réactions psychologiques secondaires, telles que l’anxiété, la dépression, les difficultés d’adaptation et les problèmes de communication.

Le service de rééducation prend également en charge des cas plus spécifiques. Parmi eux, on compte 192 cas de traumatismes crâniens, 168 cas de lésions oculaires, et 690 cas de lésions de la colonne vertébrale. Le département traite également 50 cas d’amputations, illustrant la gravité des blessures subies durant ce conflit.

Face à ces chiffres préoccupants, la direction du ministère de la Défense s’est réunie cette semaine pour discuter de la stratégie d’intégration et de traitement des blessés de la guerre. Cette réflexion s’ajoute à la prise en charge continue des 62 000 victimes des conflits précédents. La réunion s’est tenue à « la ferme de Danny » à Shtulim, l’une des dix fermes de réadaptation gérées par le ministère pour le traitement des victimes souffrant de troubles psychologiques.

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