Le commerce israélien sera confronté aux retombées de la guerre en cours au moins jusqu’à la fin de l’année, avec pas moins de 60 000 entreprises qui devraient fermer avant 2025, selon la société d’information sur les entreprises CofaceBDI.

« La crainte d’une escalade de la guerre ajoutée à l’incertitude sur la date de fin des combats, ainsi que des défis continus tels que le manque de personnel, la faible demande, les besoins de financement croissants, l’augmentation des coûts d’approvisionnement et les problèmes logistiques – et plus récemment l’interdiction d’exportation par la Turquie – font qu’il est de plus en plus difficile pour les entreprises israéliennes de survivre à cette période », a-t-il déploré.

En comparaison, un nombre record de 76 000 entreprises avaient été contraintes de fermer leurs portes en 2020 en raison de la pandémie de COVID-19, alors qu’environ 40 000 entreprises ferment leurs portes au cours d’une année normale.

« Personne ne vous donne d’avantages dans le cadre de la guerre, contrairement à la COVID où vous pouviez demander des choses et obtenir un peu plus d’argent si vous pouviez prouver vos pertes », a déclaré Shoshan. « Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les conditions sont différentes et ils ne vous aideront pas. »

« Le loyer n’est pas plus bas qu’il ne l’était – ni le loyer, ni le paiement mensuel à la ville de Tel Aviv, ni l’électricité, ni les impôts. Rien n’est moins élevé. En ce qui concerne le gouvernement, nous ne le voyons pas gérer la situation ni même essayer d’aider », a-t-il ajouté.

Le gouvernement, déjà mis à rude épreuve par une guerre qui devrait coûter plus de 250 milliards de shekels, a réagi en proposant un programme d’aide compensatoire comprenant des subventions aux entreprises du pays qui ont subi des préjudices indirects du fait de la guerre, un plan de remboursement des salaires et des mesures d’aide pour les employés mis en congé sans solde.

Mais dans une enquête CofaceBDI réalisée en janvier, 52% des dirigeants ont répondu qu’ils n’avaient reçu aucune aide gouvernementale ou une aide gouvernementale insuffisante, alors qu’ils remplissaient les critères d’indemnisation. Seuls 3 % ont déclaré avoir reçu une aide satisfaisante, selon l’enquête.

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