Avec sa politique en faveur des start-up et ses talents de l’IA, Paris commence à se faire une place à la table de ceux qui comptent dans la tech mondiale. Depuis deux ans, les pépites tricolores lèvent plus de fonds que leurs voisines allemandes. Et des cerveaux partis aux Etats-Unis commencent à revenir au bercail. « Paris est devenue une des capitales mondiales de l’IA. La France a enfin ce qu’il faut pour se faire une très belle place dans la tech ».
L’EXPRESS. « Jordan Bardella a beau jouer les geeks de l’IA, sous les encouragements de l’essayiste Laurent Alexandre, les connaissances du président du RN sont en réalité assez maigres. Et les orientations de son parti, pas du tout favorables à ce secteur. « Le RN ne parle presque pas d’innovation », pointe Ben Marrel, PDG et cofondateur de Breega, un fonds de capital-risque français. Certes, le Rassemblement National ne s’entête plus à prôner les scénarios les plus fous, tels qu’un Frexit ou une sortie de l’euro – constatant sans doute que les Français y sont dans l’ensemble réticents. Mais le parti demeure fondamentalement hostile à l’Europe. Or, c’est là que réside la clef du succès dans ce secteur.
Car le numérique permet des économies d’échelles inédites : une fois le produit virtuel conçu, il ne coûte généralement pas beaucoup plus cher de le proposer à un grand nombre de clients qu’à un petit. Ce qui ouvre la possibilité de grandir à toute vitesse, « scaler » dans le jargon ».