A voir dans notre instagram « IsraelValleynews ». Un visiteur, qui était hier matin au Salon Eurosatory, s’est présenté avec une étoile jaune comme celle que devaient porter les juifs lors de la Seconde Guerre mondiale. En Israël « l’affaire Eurosatory » prend une ampleur incroyable.
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LE PLUS. ETOILE JAUNE A NEW YORK.
Gilad Erdan s’est présenté face au Conseil de sécurité des Nations unies avec une étoile comme celle que devaient porter les juifs lors de la Seconde Guerre mondiale.
Le symbole est fort. Face au Conseil de sécurité, Gilad Erdan, l’ambassadeur d’Israël à l’ONU, a accroché une étoile jaune sur sa poitrine, ce lundi. Un geste fait « avec fierté » et que l’ambassadeur d’Israël à l’ONU a promis de répéter si le Conseil ne condamnait pas « les atrocités » commises par le Hamas le 7 octobre.
Pour le représentant permanent d’Israël à l’ONU, un objectif : dénoncer « le silence » de la communauté internationale face à l’attaque du Hamas qui a coûté la vie à 1 400 personnes. « Certains d’entre vous n’ont rien appris ces quatre-vingts dernières années et ont oublié pourquoi l’ONU a été créée », s’est expliqué Gilad Erdan. « Alors, je vais vous le rappeler. À partir de ce jour, à chaque fois que vous me regarderez, vous vous rappellerez ce que cela signifie de rester silencieux face au mal. »
L’ambassadeur a poursuivi en faisant le parallèle entre la situation actuelle et la Shoah. « Comme mes grands-parents, et les grands-parents de millions de juifs, à partir d’aujourd’hui, mon équipe et moi porterons des étoiles jaunes », a-t-il ajouté, tout en se levant pour accrocher à son costume une étoile jaune, comme celle que devaient porter les juifs lors de la Seconde Guerre mondiale et frappée des mots « Never again » (plus jamais ça). L’ensemble de son équipe, assis derrière lui, arborait aussi l’étoile jaune sur sa poitrine.
Benyamin Netanyahou, le Premier ministre d’Israël, avait qualifié le massacre du Hamas du 7 octobre de « pire crime commis contre les juifs depuis l’Holocauste ». Depuis l’attaque terroriste, le Conseil de l’ONU est divisé. Certains textes ont été bloqués par les États-Unis car ils ne stipulaient pas le droit d’Israël de se défendre. La Russie et la Chine ont aussi apposé leurs veto sur d’autres textes qui, eux, n’évoquaient pas un cessez-le-feu.
L’Assemblée générale de l’ONU, elle, a adopté une résolution non contraignante, votée à une large majorité, demandant une « trêve humanitaire immédiate », sans évoquer le Hamas. Un texte qu’a qualifié d’« infamie » l’ambassadeur Gilad Erdan. De son côté, Philippe Lazzarini, chef de l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, a estimé que « le siège actuel imposé à Gaza est une punition collective ».Israël : le cauchemar des familles des otages