Meyer Habib, élu dans la 8ᵉ circonscription des Français établis hors de France (dont Israël), se présentera au scrutin des 30 juin et 7 juillet prochains sous la bannière LR.
Deborah Abisror-de-Lieme (Renaissance) a décidé de ne pas se représenter, laissant la place à Caroline Yadan.
Caroline Yadan, née le à Boulogne-Billancourt, est une avocate et femme politique française. En juin 2022, elle est élue suppléante de Stanislas Guerini aux élections législatives et le remplace le suivant après la nomination de celui-ci comme ministre de la Transformation et de la Fonction publiques.
Elle rejoint le groupe Renaissance.
Parcours politique
En juin 2021, alors qu’elle est responsable du pôle antisémitisme de la Licra, elle est candidate à Paris, lors des élections régionales 2021, sur la liste « Envie d’Île-de-France » conduite par Laurent Saint-Martin (LREM). Placée en 29e position, elle n’est pas élue.
En juin 2022, elle est candidate-suppléante de Stanislas Guerini dans la 3e circonscription de Paris lors des élections législatives. Le député sortant est finalement réélu avec 51 % des voix, ce qui lui permet également de rester au gouvernement. Caroline Yadan le remplace donc à l’Assemblée nationale.
Lutte contre l’antisémitisme
Elle est élue en février 2023 vice-présidente (avec 4 autres élus) du groupe d’études sur l’antisémitisme de l’Assemblée nationale.
En juin 2023, elle lance plusieurs fausses accusations sur Twitter concernant le journaliste Taha Bouhafs, entre autres qu’il aurait été colistier d’Alain Soral en 2019.
En juillet 2023, elle signe avec plusieurs membres du groupe d’études contre l’antisémitisme un communiqué apportant leur soutien au président du Crif Yonathan Arfi, et condamnant les propos tenus par Jean-Luc Mélenchon qui l’avait qualifié de représentant de l’« extrême droite ».
Le mois suivant, à l’annonce de la dissolution de Civitas après des propos jugés antisémites tenus par un invité de l’université d’été de ce mouvement, elle critique la « tentative de dédouanement » de Jean-Luc Mélenchon qui se félicitait par ailleurs de la dissolution de Civitas, et propose la dissolution de La France insoumise (LFI) pour le même motif. Plusieurs députés LFI, ainsi que le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, critiquent « vertement » ses propos.