« La croissance du PIB de l’Afrique passera à 4,3 % en 2025 ». Cette annonce a eu lieu à  Nairobi en présence de nombreux économistes israéliens qui avaient fait le déplacement.

L’Union africaine a retiré son statut d’observateur à Israël. Mais grâce à sa diplomatie active en Afrique, l’Etat hébreu reste influent sur le continent.

Si Israël est désormais officiellement banni de l’UA, l’Afrique se divise toujours autant à son sujet. En témoigne le vote de la résolution appelant à une trêve humanitaire immédiate à Gaza, aux Nations unies, le 27 octobre. Trente-huit pays africains l’avaient soutenu mais sept s’étaient abstenus. L’influence israélienne reste en effet importante sur le continent, fruit d’une offensive diplomatique de longue haleine, menée par le premier ministre Benjamin Netanyahu lors de la décennie écoulée.

La croissance du PIB réel de l’Afrique passera de 3,1 % en 2023 à 3,7 % en 2024 et à 4,3 % en 2025, a annoncé le président de la Banque africaine de développement Akinwumi Adesina.».

Selon Adesina, grâce à ces chiffres, l’Afrique se porte mieux que d’autres régions du monde, mais cela renferme des défis encore à relever, notamment le financement de son développement et la lutte contre les changements climatiques déjà responsables de lourdes pertes dans plusieurs pays.

« L’Afrique n’est pas satisfaite de l’architecture financière mondiale actuelle, elle est mal servie pour le financement de l’action climatique », a-t-il déclaré.

« La réforme de l’architecture financière mondiale doit répondre efficacement à l’augmentation des coûts budgétaires auxquels sont confrontés les pays (africains) pour accélérer leur développement. Pour ce faire, nous devons également adapter les instruments de l’architecture financière mondiale … », a notamment déclaré le président de la BAD à ce propos.

Pas moins de 3000 participants ont pris part à cet événement, dont 13 chefs d’Etat et de gouvernement.

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