Des familles de soldats tombés au combat dans la Bande de Gaza ont tenu une conférence de presse jeudi au Mont Herzl. Elles ont dénoncé les manifestations violentes contre le gouvernement.
Itzik Bonzel, le père d’Amit, a ouvert en disant: ”Nous sommes ici dans ce lieu saint face à ceux qui veulent piétiner le pays, essayer de déchirer la société israélienne uniquement par haine du gouvernement. Ces émeutiers n’ont que faire des familles des otages, des soldats qui se battent à Gaza et nos fils tombés en sanctifiant le nom de Dieu ne les intéressent certainement pas. Nous, familles endeuillées, nous ne pouvons pas rester les bras croisés. Nous ne permettrons pas aux extrémistes de brûler le pays et de porter atteinte aux policiers ainsi qu’aux symboles du pouvoir. La minorité bruyante ne réussira pas cette fois à détruire la société israélienne. Nous ne le permettrons pas”.
Il a ajouté: ”Nous sommes venus ici aujourd’hui, au Mont Herzl, le mont des héros pour nous recueillir sur les tombes de nos fils qui sont tombés pour défendre le pays. Nous sommes ici aujourd’hui devant eux pour nous engager à nouveau à continuer la guerre pour cette terre qu’ils aimaient tant. Nous sommes venus ici devant eux pour nous engager à tout faire pour l’union de notre peuple”.
Avihaï Barazani, le père de Dvir, s’est adressé au mouvement A’him Laneshek (Frères d’armes): ”La notion de frères d’armes est pure et morale, très loin de ce que nous voyons dans les manifestations. Vous avez dépassé toutes les limites, arrêtez. En temps de guerre, nous nous tenons tous droits, derrière le Premier ministre, le cabinet, le Chef d’Etat-major, le chef du Shabak, les renseignements militaires, derrière tous. Lorsque nos fils se sont battus, ils n’ont pas cherché à savoir s’ils avaient à leurs côtés un électeur de droite ou de gauche”.
Itzik Fitoussi, le père d’Ishay, a conclu: ”Nous voulons nous adresser à nos frères de l’autre côté, vous qui allez manifester et qui ne participez pas aux provocations, vous donnez aux chefs de la protestation l’énergie pour créer cette escalade, chers frères ce n’est pas le moment. Certains d’entre vous ne suivent pas les chefs de la protestation, cette poignée de gens qui créent une atmosphère de violence et qui tentent d’imposer leur opinion par la force et la division. Nous demandons aux députés des deux côtés de l’échiquier politique de condamner sans détour ces manifestations violentes”.
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