Aharon Halioua, le chef du renseignement militaire, a déclaré à ses subordonnés: ”Je l’ai répété à maintes reprises, le pire n’est pas derrière nous. Nous allons au devant de jours compliqués”.
Cette phrase, ajoutée aux annonces concernant la mobilisation de réservistes et au brouillage élargi du GPS en Israël, a fait souffler un vent de panique au sein de la population israélienne.
A tel point que la Défense passive a publié un message indiquant que les consignes en vigueur aujourd’hui n’avaient pas changé.
Tsahal a précisé: ”Les propos du chef du renseignement militaire n’ont pas été prononcés dans le cadre d’une évaluation de la situation mais dans une conversation interne qui est sans conséquence. Il n’existe, à l’heure qu’il est, aucune nouvelle menace que Tsahal et les services de défense ne connaissent. Les consignes de la Défense passive demeurent inchangées”. L’armée a précisé qu’il était inutile d’acheter des générateurs et de faire des réserves de nourriture.
Halioua a également évoqué la démission du chef du département de recherche du renseignement militaire, Amit Saar, qui quitte ses fonctions après avoir été diagnostiqué atteint d’un cancer.
Pour le remplacer, en attendant de procéder à une nomination en bonne et due forme, Halioua a choisi le général Itay Baron, qui avait déjà occupé ce poste entre 2011 et 2015 et qui a été vice-directeur de l’institut national des études de sécurité (INSS).