Aux États-Unis, les manifestations propalestiniennes et pro-israéliennes se multiplient. “À travers le pays, les universités sont aujourd’hui le théâtre de divisions particulièrement vives au sujet des attaques du Hamas contre Israël”, écrit Politico.
The New York Times évoque, lui, “l’un des débats les plus clivants sur les campus depuis des décennies”.
Pour la presse étrangère, le cas de la France est un peu particulier. À la différence de ses voisins européens, explique The Local, l’Hexagone “compte la plus grande communauté juive d’Europe. Il compte également la plus grande population musulmane d’Europe. Les conflits entre Israéliens et Palestiniens ne sont pas des actualités étrangères en France, mais des actualités nationales.”
Si Paris redoute une importation du conflit, c’est pourtant au sein de la classe politique que sont apparues les divisions le plus visibles.
Ailleurs en Europe, le camp progressiste se déchire aussi : “Les divisions observées au sein de la gauche d’Europe occidentale après l’invasion russe de l’Ukraine rejaillissent”, déplore El País.
Pour Yaroslav Trofimov, la guerre entre Israël et le Hamas “est une aubaine pour les grands rivaux géopolitiques de l’Amérique”, Russie en tête.
“Le Kremlin a beau jeu de dénoncer ce qu’il dépeint comme l’hypocrisie des gouvernements occidentaux, qui ont clairement condamné les massacres de civils commis par les Russes en Ukraine, mais qui critiquent à peine, voire pas du tout, les actions israéliennes à Gaza.”