Le ministre de l’Economie, Nir Barkat, a mis sa menace à exécution. La semaine dernière, il avait posé un ultimatum aux sociétés qui avaient annoncé une hausse de leurs prix: soit elles renonçaient à leur augmentation des prix dans les 72 heures, soit elles seraient inscrites dans une ”liste noire” présentée aux consommateurs avec toutes les explications nécessaires pour que ces derniers puissent faire leur choix en toute connaissance de cause. Une sorte de ”shaming” qui est censé dissuader ces géants de la consommation de pratiquer une politique d’augmentation des prix en période de guerre.
Les grandes sociétés qui ont refusé d’accèder à la demande du ministre sont: Osem, Schestowitz, Wissotzky, Unilever, Yahin, Wilifood, Beth Hashita, Ahva et Zoklobek.
En revanche, le ministre est parvenu à trouver un accord avec d’autres grands groupes qui ont accepté de geler leur augmentation des prix jusqu’à la fin de la guerre. Il s’agit de: Strauss, Tnuva, Tempo, la société centrale des boissons sans alcool, Salades Shamir, Diplomat et Sugat.
Nir Barkat a déclaré: ”Je voudrais remercier les sociétés qui ont rejoint l’initiative (de geler les prix, ndlr) de manière volontaire et qui sont parvenus à un accord avec moi. Il s’agit d’une démarche sans précédent qui permet de promouvoir la valeur de la solidarité sur le marché en temps de guerre. Le but de cette démarche est de renforcer le pouvoir du petit consommateur et d’être son émissaire auprès des groupes puissants du marché ainsi que de contourner les obstacles liées à la régulation et à la bureaucratie.
Hélas, certaines sociétés ont refusé la main tendue et ont choisi de se déconnecter de l’intérêt public afin de poursuivre la réalisation de profits au détriment de la solidarité sur le marché en temps de guerre. Ces sociétés entrent automatiquement sur une liste noire au terme de la durée de l’ultimatum. Les mesures qui seront prises contre elles seront publiées ultérieurement”.
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