Les petites entreprises sont les plus touchées par les défis de la guerre.

Une enquête révèle que les startups ainsi que sociétés plus anciennes ont besoin de fonds suite aux mobilisations de réservistes et de la pénurie d’investisseurs étrangers

 

Illustration : Travailleurs dans une startup (Crédit : Vadim_Key ; iStock by Getty Images)

Le rappel massif des réservistes pour participer à la guerre contre le groupe terroriste du Hamas, qui fait rage depuis plusieurs mois, pèse lourdement sur les petites start-ups et les entreprises technologiques plus anciennes, selon une enquête du Start-Up Nation Policy Institute (SNPI) publiée ce mercredi.

L’armée israélienne a mobilisé plus de 350 000 soldats de réserve, à la suite des attaques meurtrières du Hamas du 7 octobre sur le sud d’Israël, au cours desquelles les terroristes ont tué près de 1 200 personnes, pour la plupart des civils, et en ont pris environ 240 en otage.

Parmi les réservistes se trouvent des employés du secteur de la haute technologie, le moteur de croissance de l’économie israélienne. De nombreuses start-ups fonctionnent donc pendant cette période de guerre sans personnel clé, notamment les fondateurs, les PDG et les responsables de la R&D et des ventes, ce qui affecte leurs opérations quotidiennes ainsi que leur capacité à lever des fonds vitaux.

Pour contrer l’impact de la guerre sur les startups et les entreprises technologiques, l’Autorité de l’Innovation d’Israël, chargée de diriger les politiques technologiques du pays, a lancé un programme de financement spécial pour les startups à court terme. En outre, plusieurs fonds d’urgence privés ont vu le jour, avec pour objectif d’investir dans les startups touchées par la guerre.

Pour évaluer l’impact de la guerre, le SNPI a mené une enquête auprès de 600 startups et entreprises technologiques qui ont sollicité des financements d’urgence. Les résultats de l’enquête montrent que les petites entreprises comptant jusqu’à 10 employés et ayant levé moins de 5 millions de dollars avant le début de la guerre constituent la majeure partie des demandeurs et sont les plus touchées par les difficultés de financement et l’absence de travailleurs.

Par ailleurs, une ventilation des startups qui ont soumis des demandes jusqu’à la première semaine de décembre a également révélé qu’un cinquième d’entre elles avaient été fondées avant 2017.

T.O.I.

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