SPECIAL ISRAELVALLEY. Une annonce fracassante : « IA : Publicis investit 300 millions d’euros pour exploiter son immense gisement de données ».
En Israël Publicis est très actif. Des startups hightech rachetées par Publicis et bénéficiant d’un savoir-faire indéniable dans l’IA vont être certainement sollicitées selon nos sources IsraelValley.
Publicis a racheté ses dix dernières années de nombreuses firmes orientées hightech dans l’Etat Hébreu.
Le groupe publicitaire français Publicis a racheté la société israélienne, cotée à Londres, Matomy Media, spécialisée dans la communication digitale. Selon Usine Digitale : « Avec l’essor des dépenses des entreprises dans le marketing digital, Publicis comme ses concurrents WPP et Omnicom rachète les savoir-faire technologiques des start-up de l’internet. Cette acquisition témoigne aussi de la volonté du groupe publicitaire français de trouver des relais de croissance .
Créée en 2007 et basée à Tel-Aviv, Matomy a connu un développement rapide ces dernières années et dégage un Ebitda ajusté positif depuis 2008, précise Publicis dans un communiqué. La société est spécialisée dans la communication digitale « à la performance » qui permet d’évaluer les campagnes publicitaires de ses clients. Elle facture ses clients seulement s’ils obtiennent des résultats mesurables comme des volumes de ventes, le recrutement de nouveaux clients, des actes d’achats ou des téléchargements d’applications mobiles ».
Une autre annonce publiée par Publicis : « Publicis Israel Group devient le principal groupe d’agences créatives du marché avec plus de 350 collaborateurs. Une position acquise grâce à une prise de participation majoritaire ces jours-ci dans la créative Glickman Shamir Samsonov ».
Une déclaration forte de Jarek Ziebinski (CEO Publicis) : « Israël est un pays doté d’une économie technologiquement avancée et d’un vivier de talents particulièrement puissant – une combinaison qui crée un immense potentiel commercial.
Il s’agit d’un marché stratégiquement important pour nous afin de renforcer l’approche Power of One – un modèle opérationnel tourné vers l’avenir pour fournir aux clients des solutions de bout en bout et un accès flexible à un ensemble diversifié d’experts et de capacités ».
L’accélération de ce modèle sera cruciale pour la croissance et le succès continus de nos clients et de notre propre entreprise. En tant que leader du marché, Publicis Groupe Israël dispose de bases solides sur lesquelles travailler. »
LE FIGARO : « Le groupe de communication va accélérer ses capacités dans l’intelligence artificielle. Et construire une base unique de données accumulées depuis des années pour devenir une «entreprise à système intelligent».
Entre promesses, peurs et réalités, l’intelligence artificielle (IA) était sur les lèvres de tous les dirigeants mondiaux à Davos. Revenu des hauteurs de Suisse il y a quelques jours, le président du directoire de Publicis, Arthur Sadoun, lance son offensive pour accélérer dans l’IA. Il va mettre sur la table 300 millions d’euros sur trois ans. «L’IA n’est pas née avec ChatGPT, elle était déjà au cœur de nos savoir-faire depuis de nombreuses années», explique le dirigeant au Figaro. «Après avoir fait tomber nos silos, l’IA va nous permettre de passer à une ’entreprise de système intelligent’ avec une architecture unique et simplifiée», ajoute-t-il.
Concrètement, le groupe de communication français, numéro un mondial du secteur en termes de valorisation boursière, s’attelle depuis quelques mois à la construction d’une base unique où seront mises en commun toutes les données accumulées au fil des années.
Le groupe de communication va accélérer ses capacités dans l’intelligence artificielle. Et construire une base unique de données accumulées depuis des années pour devenir une «entreprise à système intelligent».
Entre promesses, peurs et réalités, l’intelligence artificielle (IA) était sur les lèvres de tous les dirigeants mondiaux à Davos. Revenu des hauteurs de Suisse il y a quelques jours, le président du directoire de Publicis, Arthur Sadoun, lance son offensive pour accélérer dans l’IA. Il va mettre sur la table 300 millions d’euros sur trois ans. «L’IA n’est pas née avec ChatGPT, elle était déjà au cœur de nos savoir-faire depuis de nombreuses années», explique le dirigeant au Figaro. «Après avoir fait tomber nos silos, l’IA va nous permettre de passer à une ’entreprise de système intelligent’ avec une architecture unique et simplifiée», ajoute-t-il.
Concrètement, le groupe de communication français, numéro un mondial du secteur en termes de valorisation boursière, s’attelle depuis quelques mois à la construction d’une base unique où seront mises en commun toutes les données accumulées au fil des années ».