Avec la guerre Israël-Hamas, la situation est devenue extrêmement compliquée pour les homosexuels palestiniens qui vivent en Israël (ils ont débarqué clandestinement et tentent d’y vivre) et qui sont considérés comme des « suspects » presque par tous, sauf peut-être la communauté LGBT. Il est clair qu’ils vivent dans une forme de clandestinité et évitent de se faire voir dans les rues de Tel-Aviv.
Placés dans l’obligation de quitter leurs foyers par crainte d’être tués pour sanctionner leur « immoralité », ce sont des dizaines de gays palestiniens qui se sont mis en quête de la sécurité relative que leur offre Israël – même si se rendre dans le pays est par nature un voyage périlleux.
Pour ceux qui parviennent à sortir de la Cisjordanie, la vie qui les attend est remplie d’incertitudes ahurissantes et de dangers mortels qui viennent douloureusement s’ajouter aux traumatismes qu’ils ont déjà subis.
L’homosexualité reste profondément rejetée dans la société palestinienne. Selon un sondage réalisé en 2019, 50 % seulement des Palestiniens interrogés avaient estimé que la société devait tolérer l’homosexualité – c’est le pourcentage le plus bas de tous les pays arabes.
Les homosexuels palestiniens évoquent pêle-mêle les violences brutales, l’isolement forcé, les tentatives de meurtre de la part de membres de leur famille et une myriade d’autres persécutions à leur encontre en raison de leur orientation sexuelle.