La disparition de Simone Veil a été saluée après chabbat par le Premier Ministre israélien. Un communiqué officiel : « Benjamin Netanyahou exprime sa profonde tristesse suite au décès de Simone Veil, une survivante de la Shoah arrivée au sommet de la politique européenne, qui a servi en tant que ministre au sein du gouvernent de la France ».
« Simone Veil n’a jamais oublié ses racines juives, le devoir de mémoire ainsi que celui de veiller à ce que les événements de la Shoah ne se répètent jamais », a insisté le dirigeant israélien.
Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Francis Kalifat : « La France perd une femme d’exception, un grand témoin et une militante de la mémoire de la Shoah (…).
C’était une femme qui était attachée à la cause du féminisme et a laissé son nom à une loi (légalisant l’IVG, NDLR) qui a changé beaucoup de choses pour les femmes. Elle restera dans l’histoire de France. »
■ La Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) évoque, dans un communiqué, la « femme de combat ».
Après la Shoah, « l’histoire de Simone Veil est celle d’un retour à la vie duquel naîtront un optimisme et une volonté qu’elle consacrera, son existence durant, au service de la justice et aux valeurs de la République », citant notamment « celle qui a libéré le corps des femmes du poids séculaire de l’obscurantisme en légalisant le droit à l’avortement ».
 

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