On peut s’étonner, a priori, du nouvel engouement pour la cryptomonnaie de la part des épargnants, malgré les avertissements de Christine Lagarde – la directrice de la Banque centrale européenne – concernant la dangerosité de cet investissement (elle cite l’exemple d’un de ses fils qui aurait de ce fait perdu soixante pour cent en un an).

De plus, la principale bourse de cryptomonnaie, Binance, s’est vu infliger une amende de quatre milliards dollars par la justice américaine pour diverses malversations, ce qui laisse peser un épais doute sur son avenir.

En fait, la cryptomonnaie permet aux organisations terroristes et particulièrement au Hamas de pouvoir se financer en contournant la législation internationale qui lutte contre le blanchiment d’argent.

Ainsi, après le massacre du 7 octobre, le gouvernement israélien a obtenu la fermeture de 100 comptes gérés par Binance. En effet, dès août 2023, une start-up israélienne a publié un rapport prouvant qu’entre 2021 et 2023 le Hamas avait reçu des virements en cryptomonnaie de plus de 40 millions dollars grâce à des plateformes logées en Iran et en Russie.

Le principe est très simple : une collecte qui passe par des bons d’achat est organisée auprès de sympathisants ou dans certains lieux de culte et l’argent est directement converti en cryptomonnaies sur certaines plateformes, puis transféré à des opérateurs qui acceptent de recevoir des cryptopaiements et de les convertir en dollars.

 

Dr Daniel Guggenheim

Conseiller économique et financier des olim pour Qualita, Qualitime et Mitsouy zekhouyot

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