Shoshan Haran, ex-otage, reçue par le Président Yitzhak Herzog.
Un article de Armand Aboaf.
Le 19 octobre nous vous avions présenté les dix membres de la famille de Shoshan Haran du kibbutz Beeri disparus au cours de la journée du 7 octobre. Probablement otages du Hamas à Gaza. Il s’est avéré que 3 membres ont été identifiés parmi les victimes assassinées : son mari Avshalom, sa sœur Lilach, et son beau-frère Evyatar. Nous étions sans nouvelle jusqu’à ce samedi matin 25 novembre où nous avons appris avec soulagement que 6 membres de la famille seraient libérés : Shoshan Haran, sa fille Adi, ses 2 petits-enfants Naveh (8ans), Yahel (3 ans), sa belle-sœur Sharon et sa fille Noam. Tal, son gendre, restant otage à Gaza.
Les 6 membres ont été enlevés et pris en otages et sont restés en permanence ensemble. Ils ont été tenus tous captifs dans une maison et n’ont pas été maltraités, contrairement à beaucoup d’autres qui de plus été maintenus dans des tunnels. Ils ont été libérés après 50 jours de captivité.
A son retour Shoshan a demandé des nouvelles de sa sœur dont elle avait vu la maison en feu au moment de son enlèvement ; et elle a appris le décès de sa sœur Lilach et de son beau-frère ainsi que de celui de son mari qu’elle croyait aussi otage à Gaza.
En mémoire à leur sœur Lilach, Shoshan Haran et Aviv Havron ont présenté au Président Herzog, le livre qu’avait publié Lilach « le son déclencheur » et qui est mis en ligne gratuitement accessible à tous. Ce livre décrit le déclenchement irrationnel d’angoisses, de peurs et de panique après un événement traumatisant, déclenché par un bruit anodin à partir de témoignages d’enfants sous forme de poèmes et illustré par Lia Bikal.
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Au cours de cette réunion émouvante, le Président a serré Shoshan dans ses bras et lui a déclaré : « Vous n’imaginez pas à quel point je suis ému de vous voir, vous et votre famille. Vous êtes devenu un modèle, toutes les personnes enlevées sont devenues un modèle d’admiration, de douleur et d’identification. Je suis sûr que les otages reviendront. Je sais qu’il y a un énorme effort international, rare par sa force. Il y aura des moments de décisions complexes, mais tout doit être fait pour les libérer et les ramener chez eux ».
Shoshan Haran a répondu : « Je suis déjà là, mais il reste beaucoup d’Israéliens à Gaza et nous devons faire tout notre possible pour les récupérer tous. Je savais dès le premier jour de captivité que dans les 20 heures, ma famille organiserait , élaborerait une stratégie et commencerait à travailler de toutes leurs forces pour que nous puissions rentrer chez nous”.
A la fin, elle a déclaré : « J’ai une confiance totale dans l’État d’Israël, qui fait également tous les efforts, et une confiance totale dans le peuple d’Israël qui fera tout ce qu’il peut pour le retour des personnes enlevées ».
