Selon une étude publiée en 2022 par la National Association of Academics aux États-Unis, étude qui n’avait pas fait trop de bruit à l’époque, entre 2001 et 2021, précisément après les attentats du 11 septembre, les Qataris ont fait don d’un la somme énorme de 4,7 milliards de dollars pour les universités américaines. Les bénéficiaires n’ont toutefois pas déclaré une partie de l’argent reçu, comme l’exige la loi.
En fait, le Qatar est devenu le plus grand donateur étranger au monde universitaire américain au cours des deux décennies qui ont suivi le 11 septembre. Ce qui se passe depuis le début de la guerre sur les campus des prestigieuses universités américaines est un événement multi-acteurs organisé à l’avance et attendu le bon moment. Ce moment est survenu après le massacre du 7 octobre.
Certains des incidents survenus aux États-Unis ces derniers jours en témoignent. Dans la sereine université d’Amherst, dans le Massachusetts, 57 étudiants anti-israéliens ont été arrêtés après des émeutes et la prise du bâtiment administratif. À Tulane, à la Nouvelle-Orléans, des arrestations ont eu lieu à la suite d’une bagarre qui a éclaté entre des étudiants juifs et un groupe pro-palestinien. Le combat a commencé après que des manifestants pro-palestiniens qui voyageaient dans un camion (qui rappelle ceux utilisés par les terroristes du Hamas qui ont envahi Israël) ont commencé non seulement à agiter le drapeau palestinien, mais à brûler celui israélien.