Confronté à une pénurie de main-d’œuvre dans l’agriculture et le bâtiment faute de travailleurs palestiniens, Israël veut embaucher dans des pays d’Asie. Un premier contrat a été signé cette semaine avec le Sri Lanka. Il prévoit l’arrivée dans les prochaines semaines de 10 000 travailleurs supplémentaires de ce pays pour aller travailler dans les champs et les serres.
Les impératifs de sécurité coûtent cher à l’économie israélienne. Privés de près de 200 000 Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza interdits de séjour depuis le début de la guerre à la suite des massacres du Hamas du 7 octobre, les secteurs de l’agriculture et du bâtiment tournent au ralenti.
Cette absence se fait d’autant plus durement sentir que 8 000 immigrés, pour la plupart thaïlandais, ont fui le pays. Il faut dire qu’ils ont payé un très lourd tribut avec 32 tués et une cinquantaine d’autres pris en otage à Gaza. Trouver des renforts de main-d’œuvre dans ces conditions est devenu une priorité surtout pour les travaux liés aux récoltes, qui ne peuvent pas attendre. Résultat : les autorités cherchent tous azimuts des remplaçants.
