Les clubs de tir français sont en plein essor. Nous avons questionné de nombreux juifs Parisiens qui nous ont expliqué l’importance de s’inscrire dans des clubs de tirs pour se protéger d’éventuelles attaques…
Un article Le Point (Copyrights) : « Discipline autrefois boudée en France, le tir sportif attire de plus en plus de curieux, parfois motivés par des questions sécuritaires ».
« Les événements qui se sont passés incitent bien souvent les gens à venir s’inscrire dans un club pour apprendre à tirer, peut-être avec une arrière-pensée d’apprendre à se défendre. Ça c’est le recalé tout de suite » regrette-t-il. Ces établissements ne sont en effet pas là pour apprendre la défense armée, précise la chaîne de télévision. Le président du club renchérit, expliquant que certains apprentis tireurs souhaitent se doter immédiatement d’une arme de poing. Or, pour permettre d’utiliser un tel outil, le club doit d’abord vérifier le profil de l’inscrit sur le fichier FINIADA (Fichier national des personnes interdites d’acquisition et de détention d’armes).
Des pro-armes en France.
Contrairement aux États-Unis, le port d’arme ne constitue pas un droit pour tous les Français. Le Code de la sécurité intérieure régit la possibilité de posséder une arme, dans un cadre très strict (il est nécessaire de posséder une autorisation spécifique). Ainsi, au club breton, seul un inscrit sur six dispose de sa propre arme. Néanmoins, des associations comme l’ARPAC (Association pour le rétablissement du port d’arme citoyen) réclame une législation plus proche de celle en vigueur outre-Atlantique.
Mitch Menet, le président de l’association, confiait par ailleurs à CNews être inspiré par le contexte au Proche-Orient. « Les kibboutz où des Israéliens armés ont réussi à résister au Hamas ont inspiré certaines personnes qui se sont dit qu’effectivement ça peut fonctionner », note-t-il ».