Si les femmes représentent 40% de l’effectif de l’armée israélienne, elles ne devaient toutefois pas se retrouver en première ligne lors de l’offensive terrestre sur Gaza. Elles ne sont en effet pas admises dans les unités d’élite de Tsahal.

Elles représentent 40% des effectifs de Tsahal. Alors que l’offensive terrestre de l’armée israélienne se précise dans la bande de Gaza, près de deux semaines après les attaques terroristes du Hamas, les soldats, mais aussi les soldates, continuent leur entraînement dans leurs bases respectives.

Parmi elles, Tomer, une jeune femme de 20 ans qui s’est définitivement engagée après son service militaire obligatoire de deux ans.

« L’armée fait partie de notre mode de vie en Israël. Que je sois une femme ne m’empêche pas de servir l’armée, hommes et femmes sont égaux, on ne fait qu’un », dit-elle à BFMTV.

« J’ai anticipé ce moment »

Tandis que les bombardements s’intensifient sur Gaza et sa région, Tomer a également la charge de former au tir les centaines de nouveaux arrivants, des volontaires qui se sont présentés depuis le 7 octobre. En ce qui concerne l’offensive pour Gaza, la jeune femme se dit prête.

« J’ai toujours voulu faire quelque chose. Je me suis préparée à ce qui arrive depuis mes débuts dans l’armée, j’ai anticipé ce moment », assure celle qui n’a plus quitté sa base depuis près de deux semaines.

Lors de l’assaut annoncé, ni Tomer, ni aucune autre femme, ne se trouvera en première ligne. En effet, dans l’armée israélienne, aucune femme n’est pour le moment admise dans les unités d’élite.

Jeudi, Yoav Gallant, ministre israélien de la Défense, a motivé ses troupes et assuré que l’offensive ne saurait tarder. « Organisez-vous, soyez prêts, les ordres arriveront. Nous vous faisons confiance, bonne chance et nous nous reverrons », a lancé Yoav Gallant, gilet pare-balles sur les épaules.

Hugo Septier.
BFMTV.
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