Fintech : Israël et Bahreïn signent un accord de coopération.
L’Autorité israélienne des marchés financiers travaillera avec la Banque de Bahreïn pour fournir des conseils et un soutien aux entrepreneurs et aux start-ups dans les deux pays
L’Autorité israélienne des marchés financiers (AMF) et la Banque centrale de Bahreïn ont signé un accord visant à collaborer, à promouvoir l’innovation et à fournir un soutien réglementaire au domaine de la fintech, alors que les deux pays cherchent à renforcer leurs liens commerciaux.
L’accord de coopération en matière de fintech a été signé lundi dans le cadre de la visite effectuée cette semaine par le ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen, dans le pays du Golfe afin de renforcer les liens économiques et civils entre les pays, y compris la finalisation d’un accord de libre-échange.
Israël et Bahreïn ont normalisé leurs relations en 2020 dans le cadre des Accords d’Abraham conclu sous l’égide des États-Unis, qui ont également établi des relations diplomatiques entre l’État juif et les Émirats arabes unis. Cet accord avait ouvert la voie à la normalisation avec le Maroc quelques mois plus tard.
L’accord de coopération a été signé par le ministre bahreïnien des Affaires étrangères, Abdullatif al-Zayani, et Ron Klein, directeur-adjoint des affaires internationales et du développement des marchés à l’AMF, en présence de Cohen. Dans le cadre de l’accord de collaboration, les fonctionnaires des deux pays travailleront ensemble pour fournir des conseils réglementaires et un soutien aux entrepreneurs fintech et aux start-ups des deux pays qui sont en phase de développement ou dans le processus d’approbation initiale.
Les deux régulateurs des marchés financiers ont convenu d’échanger des informations et de partager leurs connaissances afin de promouvoir et d’encourager l’innovation dans le domaine des services financiers, ainsi que de faciliter l’accès à la réglementation pour les entrepreneurs qui cherchent à s’étendre à de nouveaux marchés mondiaux pour leurs services financiers.
La Banque centrale de Bahreïn est le seul régulateur du secteur financier de Bahreïn et est responsable du maintien de la stabilité monétaire et financière dans le royaume. Bahreïn est considéré comme un lieu propice à l’investissement et à la collaboration commerciale, car il offre un point d’accès au Conseil de coopération des États arabes du Golfe, également connu sous le nom de Conseil de Coopération du Golfe (CCG), une union inter-gouvernementale et économique qui comprend également le Koweït, Oman, le Qatar, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.
TIMES OF ISRAEL.