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Bonjour Nicolas Rafal,
Ce lundi matin le thème de notre chronique: la rencontre Elon Musk/Bibi Netanyahou en Californie. La Silicon Valley a toujours été pour Israël un véritable modèle. De très nombreux israéliens y vivent.
La question : une rencontre vraiment utile entre Elon Musk-Bibi Netanyahu aux Etats-Unis? La réponse est sans aucun doute « oui ». Elon Musk a, en quelques années, accumulé un pouvoir technologique, politique militaire inégalé.
Imaginez si Elon Musk venait à annoncer l’ouverture d’une usine Tesla en Israël! Même la création d’un centre de R&D à Hertzliya pourrait déjà être considérée comme une victoire pour le PM israélien.
Israël joue un rôle de premier plan dans la révolution de l’électrification automobile. Des entreprises comme Storedot, Citytransformer et OSR Enterprises sont à la pointe de cette transformation.
Elon Musk a déjà fait part de son souhait d’ouvrir des gigafactory dans le monde. Le constructeur automobile, spécialisé en véhicules électriques, ambitionne une capacité de production de 20 millions de voitures par an en 2030.
Pour les composants électriques Tesla va les chercher dans sa Gigafactory de New York. Une fois tous ces éléments approvisionnés, ils sont utilisés lors de la fabrication des voitures dans les usines de Fermont, Texas, Shanghai et Berlin. Pourquoi pas en Israël?
NETANYAHU. Décollant de l’aéroport Ben Gurion ce dimanche soir, Bibi Netanyahu va rencontrer Elon Musk à l’usine Tesla de Fremont lors d’une escale en Californie ce lundi, où il s’entretiendra également avec des experts et des chefs d’entreprise dans le domaine en pleine évolution de l’intelligence artificielle (IA).
Selon Elon Musk (Extrait) : « Cette discussion a été planifiée il y a plusieurs semaines et porte sur l’IA ». Tout est fait pour que les discussions Bibi-Musk ne portent pas uniquement sur le dossier antisémitisme de Twitter.
Amichai Chikli, ministre israélien: «Le gouvernement israélien et la grande majorité des citoyens israéliens considèrent Elon Musk comme un entrepreneur extraordinaire et un modèle à suivre.» Chikli ne considère pas Musk comme antisémite, mais comme partenaire technologique indispensable à Israël.
Netanyahu a rencontré et parlé avec Musk à plusieurs reprises ces dernières années, le louant avec effusion. En 2018, il avait qualifié le propriétaire de Tesla et de SpaceX de « génie » et « d’homme de vision, peut-être le plus grand visionnaire technologique de notre temps. »
En juin 2023, Netanyahu avait également annoncé qu’il mettait en place une équipe chargée de formuler la politique d’Israël en matière d’intelligence artificielle (IA), après des conversations avec Musk et le PDG d’OpenAI, Sam Altman. Netanyahu avait déclaré vouloir faire d’Israël un leader mondial en matière d’Intelligence Artificielle.
Les investissements étrangers dans les startups technologiques israéliennes ont chuté l’année dernière, en partie en raison d’un ralentissement mondial et exacerbés par les craintes des investisseurs que les efforts visant à réduire les pouvoirs de la Cour suprême ne suppriment un contrôle et un équilibre essentiels.
Avec des flux étrangers en forte baisse, le shekel s’est affaibli de près de 9 % par rapport au dollar cette année. Netanyahou va tout faire pour tranquilliser les investisseurs étrangers, dont Elon Musk.
Le marché des véhicules électriques en Israël connaît une croissance rapide, grâce notamment aux entreprises innovantes telles que Storedot, Citytransformer et OSR Enterprises. L’année dernière, la ville de Petah Tikva a été le théâtre de l’événement mondial de dévoilement du nouveau modèle compact de Skoda, preuve de l’importance croissante du secteur automobile israélien.
BRIGHT DATA. Twitter, poursuit la société israélienne de collecte de données Web Bright Data Ltd. pour vol et vente non autorisées de contenus et de données utilisateur issus de ses plates-formes de réseaux sociaux.
Selon les termes de la plainte déposée devant le tribunal du district nord de Californie, la société X, propriété d’Elon Musk, accuse Bright Data d’avoir collecté de données « de manière illicite » aux détriments de sociétés technologiques telles que X Corp., qui exploite la plate-forme de réseaux sociaux précédemment connue sous le nom Twitter.
Elle reproche à Bright Data d’avoir automatisé la captation de gros volumes de contenus et données pour les revendre à des tiers et commercialisé un logiciel permettant à ses utilisateurs de récupérer des données directement à partir desdits réseaux sociaux, en violation des conditions d’utilisation de la plate-forme.
(SOURCES/ BOURSORAMA/ TIMES OF ISRAEL/ WALL STREET JOURNAL/ ISRAELVALLEY)
