NOTRE AVIS. Très peu de films racontent avec autant d'intelligence le judaïsme marocain. Les réalisateurs du film se sont attachés à montrer, sans détours et artifices, la "face cachée du judaïsme marocain". Le film est un véritable Chef d'oeuvre du cinéma israélien. Il faut le voir pour le croire. Etant né au Maroc j'ai retrouvé (avec surprise!) les milles raisons pour lesquelles le Maroc est tant aimé en Israël. (DR) LE FILM. Marie n'avait que deux ans lorsque sa mère l'a offerte à sa sœur stérile, une coutume marocaine courante à l'époque. 40 ans plus tard, Marie quitte la France pour se rendre en Israël, où vit désormais sa famille, pour épouser son véritable amour. Sa famille chaleureuse et enthousiaste se prépare pour la coutume des « Sept bénédictions », une semaine de repas de fête en l'honneur de la mariée. Mais Marie est aussi venue rouvrir de vieilles blessures. Secrets et mensonges sont révélés. Marie a désespérément besoin d'excuses même si sa famille est sûre qu'elle devrait les remercier.
OPHIR. « Sheva brachot », le film d’Ayelet Menahemi, a été le grand gagnant de l’édition 2023 des Ophir, remportant dix statuettes au cours de la soirée. Nominé dans dix catégories, le long-métrage représentera Israël aux Oscars, l’année prochaine. Un retour glorieux pour la réalisatrice, qui n’était pas repassée derrière la caméra depuis seize ans.
« Sheva brachot, », qui raconte la vie d’une famille marocaine soudée – avec son lot de secrets – dans la Jérusalem du début des années 1990, a remporté l’Ophir du meilleur film, de la meilleure réalisation, de la meilleure actrice et du meilleur second rôle féminin, gagnant aussi le prix de la meilleure bande originale, du meilleur casting et du meilleur maquillage.
Reymond Amsalem est montée sur la scène pour récupérer son troisième Ophir – c’est la première fois qu’elle remporte le prix de la meilleure actrice avec son rôle dans « Sheva brachot » – et Tiki Dayan s’est emparée du prix du meilleur second rôle féminin.
SELON I24NEWS : « L’intrigue du film suit l’histoire de Marie, « donnée » à l’âge de deux ans à sa tante Grazia, selon une tradition marocaine de « prêt d’enfant ». Marie ressent une rancune envers sa mère biologique pour l’avoir arrachée à sa famille d’origine. Le film se concentre sur son mariage et les sept jours de « 7 bénédictions » qui suivent, durant lesquels de nouvelles vérités troublantes sur sa famille et son passé sont révélées.
L’industrie du cinéma israélien a conclu une année florissante avec pas moins de 121 films de tous genres en compétition : 28 longs-métrages, 23 documentaires longs, 18 documentaires courts et 52 courts-métrages de fiction. Au total, 18 prix professionnels ont été remis tout au long de la soirée, à laquelle a participé l’ancien président Reuven Rivlin ».