La pratique du télétravail.Travailler depuis Israël tout en conservant un emploi en France?

Par |2023-09-03T08:56:51+02:003 Sep 2023|Catégories : HIGH-TECH|

La capitale britannique, et plus largement le Royaume-Uni, se distingue en Europe pour sa forte pratique du télétravail. Les salariés travaillent en moyenne 1,5 jour par semaine à la maison, contre une moyenne internationale de 0,9 jour. Avant la pandémie déjà, le télétravail était plus répandu qu’ailleurs.

En Israël, pour certains le télétravail (très pratiqué dans le pays) est un vrai avantage. Travailler depuis Israël tout en conservant un emploi dans le secteur high-tech en France  où dans la région de la baie de San Francisco est devenu une véritable possibilité depuis que de nombreuses entreprises ont décidé d’autoriser leurs employés à travailler à distance – indéfiniment. Israël est deuxième derrière le Luxembourg pour le télétravail et loin devant la moyenne de l’OCDE.

IsraelValley a une certitude : de très nombreux bi-nationaux français/ israéliens travaillent en télétravail avec succès. Les chiffres sont inconnus mais nous avons fait des tests lors de réunion publiques : des centaines d’israéliens travaillent en France et vivent en Israël.

SELON COURRIER INTERNATIONAL. « En 2022, il atteint entre 25 et 40 % du temps de travail total, selon la période de l’année. Comment expliquer cette flexibilité ? s’est demandé le Guardian, qui a interrogé Christine Grant, psychologue à l’université de Coventry.e

Selon elle, le faible taux de chômage, qui permet aux salariés de quitter un emploi qui ne leur convient pas sans trop de scrupules, et le soutien apporté au télétravail par les syndicats et le service de santé public, le NHS, qui a d’ailleurs fourni ressources et conseils pour bien le vivre, y sont pour beaucoup.

D’ailleurs, un récent sondage du réseau professionnel LinkedIn, cité par le quotidien, montre qu’un tiers des employés de bureau britanniques démissionneraient s’ils devaient retourner au bureau à plein temps !

Christine Grant invite cependant à la prudence. Les risques du télétravail à temps plein sont connus : surcoûts liés à l’énergie incombant aux employés et risque d’isolement social par exemple. Ce dernier point concerne particulièrement les plus jeunes, qui préfèrent se rendre au bureau régulièrement pour construire leur réseau et bénéficier des conseils de leurs managers et mentors. “Une approche hybride peut résoudre ces problèmes et maintenir la productivité parallèlement au bien-être des travailleurs”, préconise Christine Grant. Pour cela, il est nécessaire que l’ensemble du personnel soit formé à cette modalité de travail.

Il ne faut pas sous-estimer, souligne Christine Grant, l’effet négatif du retour obligatoire au travail en termes d’inclusivité et de diversité quand il est imposé par l’employeur. Ainsi, “pour les personnes handicapées, le travail à domicile, partiellement ou totalement, a été extrêmement utile en termes de flexibilité et de contrôle de leur environnement de travail”.

Christine Grant est optimiste et voit dans les nouveaux moyens de communication et l’intelligence artificielle des ressources au service d’une plus grande flexibilité au travail, elle-même garante d’une plus grande inclusion :

“Trouver la bonne combinaison entre travail à domicile et au bureau pour différents groupes de travailleurs peut fournir un moyen d’être inclusif, d’améliorer le bien-être et de garantir que l’entreprise bénéficie de toutes les forces et talents des employés.”

Partager :

Partager cet article, Choisissez votre plateforme !

Aller en haut