La directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a affirmé que les portes de l’organisation restaient ouvertes à Israël pour un éventuel retour, plus de six ans après son départ.
Dans un entretien accordé au site Al-Monitor, elle a souligné que le retour des États-Unis pourrait influencer la position de l’État hébreu sur cette question. « Quand Israël a annoncé son départ de l’UNESCO fin 2017, juste après les Américains, ils ont dit que ce n’était pas ce qu’ils voulaient, mais ils suivaient les Américains là-dessus. Maintenant, il y a un autre gouvernement. C’est à eux de décider », a-t-elle affirmé.
Washington a suspendu sa contribution financière obligatoire en 2011 lorsque l’UNESCO a accepté la Palestine comme membre. Puis, en 2017, le président Donald Trump a annoncé le retrait des États-Unis de l’organisation en raison de multiples résolutions reconnaissant les sites de Jérusalem et d’Hébron comme étant uniquement du patrimoine palestinien, citant un « parti pris anti-israélien continu. »
L’État hébreu a également quitté l’UNESCO à ce moment-là. Les relations d’Israël avec l’UNESCO sont également tendues depuis de nombreuses années, bien que l’État hébreu n’aurait probablement pas quitté l’agence sans la décision américaine. Mais contrairement aux États-Unis, Jérusalem ne semble pas envisager un retour à l’UNESCO, principalement en raison des objections des partenaires de la coalition gouvernementale de Netanyahou. Lundi, le ministre des Finances Betsalel Smotrich a exhorté le gouvernement à s’opposer formellement à ce que les États-Unis rejoignent ce qu’il a qualifié d' »organisation qui déforme l’histoire ».
RADIO J.