MORT DE PRIGOJINE. PAS DE REACTIONS D’ISRAËL. Le groupe paramilitaire Wagner a confirmé mercredi soir la mort de son chef Evgueni Prigojine dans le crash d’un avion en Russie, sur une chaîne Telegram affiliée au groupe.
Selon BFM: « Crash d’avion en Russie: la présidence ukrainienne déplore un « signal de Poutine aux élites russes ».
Le crash mortel d’un avion en Russie, avec le patron de Wagner Evguéni Prigojine figurant sur la liste des passagers, est un « signal » envoyé par Vladimir Poutine aux élites russes, a jugé un conseiller de la présidence ukrainienne. « L’élimination spectaculaire de Prigojine et du commandement de Wagner deux mois après leur tentative de coup d’Etat est un signal de Poutine aux élites russes avant les élections de 2024 », a affirmé sur X (ex-Twitter) Mykhaïlo Podoliak, estimant que « Poutine ne pardonne à personne ».
Selon GEO.FR
« Un avion appartenant à Evgueni Prigojine aurait été abattu au-dessus du territoire russe, par la défense anti-aériennes locale. L’agence TASS rapporte que le patron du groupe Wagner se trouvait à bord.
Les images sont choquantes. Un avion, ou du moins ce qu’il en reste, en chute libre au-dessus du territoire russe, finit par s’écraser au sol. Distillées sur les réseaux sociaux, les canaux Telegram russes ou les télévisions du pays, les informations qui suivent le sont encore plus : l’aéronef était la propriété d’Evgueni Prigojine, ex-allié de Poutine devenu pestiféré du Kremlin depuis sa tentative avortée de putsch contre son maître.
Bien beaucoup de choses soient encore à mettre au conditionnel, la BBC a formellement confirmé les faits. L’aéronef en question appartenait à Evgueni Prigojine, patron du sinistre groupe militaire Wagner, dont les exactions en Syrie ou en Ukraine, notamment l’affreuse bataille de Bakhmout, dessinent un bien noir portrait.
Selon le Monde comme selon l’agence TASS, le « cuisinier de Poutine » faisait bien partie de la liste des passagers de cet Embraer 600 immatriculé RA-02795, qui reliait Moscou à Saint-Petersbourg, sa ville d’attache. S’il utilisait parfois cet avion précis, Prigojine était également propriétaire d’un autre appareil, qu’il privilégiait pour une majorité de ses déplacements.
C’est dans les environs de Tver que l’appareil s’est crashé, en début de soirée le 23 août. Dix personnes se trouvaient à bord de l’avion, dont possiblement le bras droit de Prigojine et néo-nazi notoire Dmitri Outkin.
Une femme, témoin de l’accident, affirme que l’avion n’est pas tombé seul mais qu’il a été touché par deux fois par la défense anti-aérienne russe avant d’entamer sa chute. Il pourrait donc s’agir d’une coïncidence absolument extraordinaire, ou d’un acte délibéré de la part des autorités russes – notons que les attaques de drones ukrainiens sont désormais presque quotidiennes sur Moscou, et que les défenses russes semblent quelque peu passives, voire confuses, face à cette menace.
Un temps cantonné avec une partie de ses hommes au Bélarus, sous la surveillance d’Alexandre Loukashenko, Prigojine semblait de nouveau s’activer ces derniers jours pour le gouvernement russe, directement ou indirectement. Il avait, le 22 août, signalé sa présence en Afrique (en Centrafrique ou au Mali) par une vidéo, comme l’avait notamment rapporté Franceinfo ».