L’Autorité bédouine du ministère de l’égalité sociale a organisé cette semaine une conférence sur l’innovation environnementale dans la zone industrielle d’Idan Negev à Barhat, au cours de laquelle des représentants de ministères, des représentants de la société bédouine et des entrepreneurs privés ont discuté des défis environnementaux liés aux processus d’installation des Bédouins dans le Néguev et des moyens novateurs d’y faire face.
La conférence a été ouverte par Yuval Turgeman, directeur par intérim de l’Autorité bédouine, qui a souligné que la réglementation de l’installation des Bédouins dans le Néguev est une question qui a occupé les différents gouvernements au fil des ans, mais pas toujours avec succès.
Il existe des complexités et une grande distance entre la société bédouine et la société générale en Israël. Ces écarts créent des défis sociaux et économiques, creusent le fossé et éloignent la société bédouine de la société générale.
En ce qui concerne la colonisation de la diaspora, il n’a pas été en mesure jusqu’à présent de la réaliser à grande échelle, mais il y a maintenant une lueur d’espoir et une direction encourageante.
Il y a de l’intention, de la volonté et des actions concrètes. Par exemple, sous la direction du ministre Amichai Shikli, ministre de l’égalité sociale, le gouvernement a approuvé un programme de code postal qui comprend un effort à tous les niveaux. En outre, un comité ministériel pour les affaires de la société bédouine s’est réuni pour la deuxième fois au cours des derniers mois, parallèlement au travail acharné et continu des ministères et des diverses autorités qui travaillent en coordination pour surmonter les obstacles et apporter des solutions en vue de faire avancer les tâches de la série.
Turgeman a même évoqué la question des permis de construire comme un élément important et un obstacle majeur sur la voie de la réglementation.
Khalil Abu-Rabia, vice-président de la recherche et du développement de l’innovation des produits chez ICL, a ensuite fait une présentation.
Khalil Abu-Rabia a grandi à Makhul, une colonie bédouine, dans une famille de 12 personnes. Dès son plus jeune âge, ses parents l’ont poussé, ainsi que ses neuf frères et sœurs, à acquérir une éducation, et aujourd’hui, ils ont tous au moins une maîtrise. L’ICL emploie, directement et indirectement, environ 5 600 travailleurs du secteur bédouin.
Il a indiqué : « Les défis sont accompagnés d’un énorme potentiel et, en tant qu’entreprise, nous essayons de nous adapter à la langue et à la culture afin de nous intégrer autant que possible. Un changement de perception est nécessaire en termes de développement local et nous devons adopter une variété de solutions possibles, en commençant par l’établissement d’une ferme solaire qui répondra aux besoins du voisinage et en terminant par le recyclage des eaux usées et leur transformation en engrais en tant que solution pour une économie circulaire ».
Source : Gouvernement israélien & Israël Valley