La proximité de Sdérot avec la bande de Gaza (à moins de 2,5 km) en fait une cible facile pour les bombardements au mortier et à la roquette du Hamas et du Jihad islamique depuis le début de la seconde Intifada. Au , 6 311 roquettes se sont abattues sur la ville en 23 ans.

Le , la tragédie des deux frères Twito, Rami et Osher, frappés par une roquette, a suscité une vive émotion en Israël et un large mouvement de sympathie envers les habitants de Sdérot, qui ne faisait jusque-là l’objet que d’une indifférence bienveillante[réf. nécessaire]. Le petit Osher, qui a perdu une jambe dans cette explosion. Osher a vu défiler dans sa chambre d’hôpital des milliers de visiteurs, dont certaines personnalités politiques et religieuses (y compris le premier ministre israélien, et il a même rencontré le président américain Barack Obama). Il a fait l’objet de nombreux reportages dans les médias israéliens et est devenu une célébrité et un symbole des victimes du conflit israélo-palestinien.

Sdérot est une ville qui doit faire face à de grosses difficultés économiques et sociales : Sdérot fait partie de ces « villes de développement » implantées au milieu de nulle part, sans réelle perspective de développement économique, où l’on a envoyé les immigrants les plus pauvres, venus du Maroc, puis d’ex-URSS et d’Éthiopie. Ces villes comptent 40 % des chômeurs du pays pour une population de seulement 17 %. C’est dire que le taux de chômage est nettement supérieur à la moyenne nationale. On y trouve de nombreux cas sociaux et beaucoup d’enfants vivent en dessous du seuil de pauvreté.

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