En Israël, Bezalel Smotrich, le Ministre des finances, allié temporaire du « King Bibi », parle du Premier Ministre de manière surprenante : « Bibi est le menteur des menteurs » (en hébreu les termes sont épouvantables). Les agences de notation internationales comprennent depuis peu de temps que le seul leader économique israélien à écouter reste le Gouverneur de la banque d’Israël.

SELON I24NEWS : Les grandes agences de notation de crédit internationales ont demandé ces derniers jours des clarifications aux dirigeants politiques et économiques israéliens. Le sujet de leurs interrogations : la poursuite de la mise en œuvre de la réforme judiciaire, sans consensus avec l’opposition, et l’intensification des manifestations hostiles à la réforme dans le pays ces dernières semaines, a rapporté vendredi la chaîne publique Kan 11 News.

EMMANUEL DUNAND / AFP
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Les responsables de ces agences auraient fait comprendre aux Israéliens que les récents événements dans leur pays sont en contradiction avec les messages qu’ils ont précédemment reçus de Jérusalem, notamment lors de leurs discussions avec le Premier ministre Benjamin Netanyahou. Ces messages laissaient entendre une volonté de parvenir à des accords concernant la réforme judiciaire. Ce sont ces promesses qui auraient en partie motivé la décision des agences de ne pas dégrader la note de crédit d’Israël.

Selon Kan 11 News, les agences de notation envisageraient désormais de diffuser des annonces spécifiques sur la situation en Israël en dehors des dates habituelles de publication des décisions de notation ou des alertes. En mai dernier, l’agence S&P avait maintenu la note de crédit d’Israël à AA- avec une perspective « stable ».

Dans un communiqué, S&P avait justifié cette décision par l’hypothèse qu’un accord sur la réforme judiciaire proposée par le gouvernement soit finalement trouvé, afin d’apaiser les tensions politiques actuelles.

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