En France, les émeutes sont elles “contreproductives“ pour le trafic de drogue? Une question posée récemment. Les médias israéliens en parlent, car le trafic de drogue est intense dans le pays…
Emeutes en France : Les violences urbaines nuiraient au narcotrafic, selon un syndicaliste de la police française qui a affirmé que “des dealers ont demandé aux émeutiers de cesser les violences pour pouvoir reprendre le trafic de drogue“. Selon l’Autorité de lutte contre la drogue, 27% des Israéliens fument au moins une fois par an du cannabis, mais ce pourcentage grimpe à 41% parmi les 18-25 ans.
EN FRANCE. L’essoufflement des émeutes urbaines qui ont secoué la France la semaine dernière serait dû, en partie, aux narcotrafiquants qui auraient demandé aux émeutiers de mettre un terme aux violences, a déclaré Rudy Manna, porte-parole du syndicat policier Alliance Sud, aujourd’hui, à la chaîne française d’information CNews.
“Des dealers ont demandé aux émeutiers de cesser les violences pour pouvoir reprendre le trafic de drogue“, a affirmé Rudy Manna, et d’ajouter que les dealers “ne pouvaient plus travailler“ avec la présence d’un dispositif fort de 45 000 policiers et gendarmes.
Le porte-parole du syndicat policier a également imputé l’accalmie des violences urbaines au travail “mieux organisé“ des forces de l’ordre.
Selon des sources médiatiques, il n’y a pas eu d’émeutes à Marseille, à proximité des immeubles qui servent de points de deal de drogue. Tout a été tenu à distance, et même quand ça s’est approché des points de vente de drogue, ça s’est fait à des heures où l’endroit était fermé (après minuit).
D’après les médias français les émeutes sont “contreproductives“ pour le trafic de drogue. Ils expliquent d’ailleurs que si certains secteurs continuent d’être les théâtres de violences, c’est notamment à cause de l’absence de “gros caïds“ et de points de deal importants.
La France a été ébranlée par des émeutes nocturnes, qui ont éclaté le 27 juin, jour de la mort de Nahel, un adolescent de 17 ans tué à bout portant par un motard de la police, lors d’un contrôle routier à Nanterre (ouest de Paris).