En Israël, la réputations des serveurs n’est pas excellente. De nombreux Français refusent de donner un pourboire lorsque le service est médiocre. Les israéliens donnent toujours des pourboires même lorsque le serveur accumule les erreurs, car ils savent que les serveurs, même mauvais, sont souvent des étudiants qui vivent en « mode de survie ». Ne rien donner est une insulte dans un pays difficile à vivre pour ceux qui n’ont pas une famille à haut revenu.

Un petit récapitulatif des montants des pourboires à donner en Israël.

Au restaurant (très fortement recommandé) : De 10 à 15% du montant de l’addition. La plupart du temps, le pourboire est aussi payable par CB (mais dans ce cas, des frais de banque sont retirés aux serveurs).

Dans un bar (très fortement recommandé) : 10% du montant de la boisson ou plus si le serveur s’est bien occupé de vous.

Bagagiste à l’hôtel (moyennement recommandé) : Entre 20 et 50 shekels  selon le nombre de bagages et la classe de l’hôtel.

SELON SLATE :

« Il ne suffit pas d’un billet de banque et d’une application de traduction pour être un globe-trotter accompli. Malgré toute la bonne volonté du monde et un désir de rencontrer une nouvelle culture, un faux pas est vite arrivé en matière de pourboire et peut fâcher vos hôtes.

Pour vous éviter de potasser vos guides de voyage, ou de passer pour un mauvais touriste, la BBC recense cinq exemples de cultures différentes du pourboire à travers le monde.

Du refus japonais à la gratification obligatoire américaine.

Au Japon, où l’art de vivre cache à tout prix toute imperfection de la société, le pourboire est proscrit. «Il est fréquent que des touristes reconnaissants laissent de l’argent au personnel de service dans les restaurants, avant d’être poursuivis sur la route pour se le voir restituer», explique James Mundy, de l’agence de voyage Inside Japan Tours, basée au Royaume-Uni. «Beaucoup ne comprennent pas que les gens font leur travail avec fierté et qu’un “oishikatta” (c’était délicieux) ou un “gochiso sama” (merci d’avoir préparé le repas) est très bien perçu. L’argent ne l’exprime pas toujours.» Aux sous, préférez donc des compliments (de préférence en japonais) ou une inclination respectueuse.

La Chine, quant à elle, porte encore l’héritage d’une culture communiste où le principe d’égalité impliquait l’interdiction du pourboire. Cette tradition tend cependant à s’étioler avec la mondialisation. «Les Chinois n’ont toujours pas l’habitude de donner des pourboires, mais ceux-ci sont désormais acceptables, en particulier dans les grandes villes où il y a beaucoup de résidents étrangers et de visiteurs», assure Maggie Tian, directrice générale pour la Chine de l’agence de voyage australienne Intrepid Travel. «Si vous êtes en visite, vous pouvez donner une petite gratification aux porteurs, aux guides touristiques et aux barmans pour un service ou une aide spécifique. En dépit de l’histoire, les habitants seront reconnaissants.»

En Égypte, donner des pourboires en avance vous fournira de nombreuses clés, et pas seulement celles des cœurs. Le bakchich (traduire «pourboire» ou «aumône charitable») est en outre une norme sociale profondément ancrée, qui trouve sa source dans l’un des cinq piliers de l’islam: l’aumône aux pauvres. Cependant, le bakchich ne doit pas être confondu avec la mendicité. Le pourboire vous sera demandé à la fin d’une course de taxi, avant d’utiliser les toilettes, ou après une visite touristique. En général, 1 à 2 dollars américains (ou 30 à 40 livres égyptiennes) suffisent pour voir apparaître un sourire de bienvenue.

Au Danemark en revanche, il n’est pas coutume d’offrir une gratification à la fin d’un service. La raison est double: d’une part, les Danois bénéficient d’un système de protection sociale élevée, les pourboires ne sont donc pas considérés comme nécessaires. D’autre part, le prix du service est inclus dans l’addition. Si le pourboire n’est pas une tradition, il reste cependant courant au Danemark –et dans toute la Scandinavie– d’arrondir l’addition dans un restaurant à la hausse, en guise de geste symbolique.

Aux États-Unis, le «tips» est une industrie à part entière: systématique, il est parfois utilisé pour compenser de très faibles salaires dans les métiers du service. L’addition se solde donc généralement par un ajout qui va de 20 à 25% du montant. L’inflation des prix, et donc des pourboires, n’est pas sans poser problème tant aux habitants qu’aux visiteurs. Et bien que les abus de certains employeurs et chaînes de restauration (comme Starbucks) entraînent un mouvement anti-pourboires aux États-Unis, il n’en reste pas moins que que vous risquez de ne pas vous faire servir avant d’avoir assuré une rétribution ».

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