L’Autorité israélienne de l’innovation a sélectionné YDLabs, un centre de R&D sur la fermentation des technologies alimentaires, pour mettre en place des laboratoires permanents de fermentation de micro-organismes pour l’industrie alimentaire et elle va investir un peu moins de 14 millions de dollars) dans l’infrastructure pour servir toutes les entreprises de technologie alimentaire qui utilisent la fermentation pour la recherche, le développement et la production de leurs produits.

YDLabs établira une installation qui fournira des services de fermentation aux entreprises de technologie alimentaire à différentes échelles, allant de dix litres à 20 000 litres, offrant divers services basés sur les besoins actuels et futurs de l’industrie locale de la technologie alimentaire, sous réserve de conditions prédéfinies établies par le comité de recherche.

La société a été fondée il y a un an par Ariel Blumovich et a recruté l’un des experts israéliens renommés en matière de fermentation, le Dr Moti Rebhun, qui est également PDG de l’Israel Fermentation Society.

« Nous sommes heureux de confirmer la sélection de YDLabs et nous sommes impatients de voir l’écosystème israélien bénéficier de l’infrastructure et des services fournis pour la mise à l’échelle de la production afin de permettre l’évaluation de la faisabilité économique, la préparation réglementaire et plus encore », déclare Dror Bin, PDG de l’Autorité israélienne de l’innovation.

« Israël a identifié le secteur des technologies alimentaires comme l’un des domaines prioritaires. En raison du manque d’infrastructures et de main-d’œuvre, de nombreuses entreprises se tournent vers des prestataires de services à l’étranger, ce qui entraîne une fuite précoce des connaissances et des avancées dans des cadres réglementaires adaptés à d’autres pays. Avec cette initiative, nous voulons changer cela dès que possible ».

Le domaine des protéines alternatives a connu une croissance significative ces dernières années et devrait poursuivre sa trajectoire de croissance élevée dans les années à venir.

Les principales motivations qui poussent et accélèrent le développement de technologies et de produits dans ce domaine découlent principalement des préoccupations concernant les impacts environnementaux et climatiques de la demande croissante d’aliments d’origine animale et de l’agriculture industrielle dans le cadre de la croissance démographique attendue, ainsi que des craintes concernant la sécurité de l’approvisionnement alimentaire et son effet sur la crise climatique.

Pour répondre à ce besoin, le secteur des protéines alternatives (y compris les composants alimentaires non protéiques) a connu une croissance significative grâce aux méthodes de la biologie synthétique qui utilisent des micro-organismes modifiés comme systèmes de production (colorants alimentaires, graisses de structure animale, enzymes pour la production alimentaire, composés de saveur et d’arôme, et bien d’autres).

Cela permettra aux clients de l’infrastructure d’Israël et du monde entier d’effectuer des fermentations à différents volumes, de mener des expériences de faisabilité économique, de produire des lots à petite échelle pour des clients potentiels, d’établir un dossier réglementaire et de créer de petits lots commerciaux.

D’un point de vue plus général, cela permettra de préserver les vastes connaissances dont dispose actuellement Israël et d’encourager les entreprises à passer du stade du développement à celui de la production.

Source : Nutritioninsight & Israël Valley

 

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