La Chambre des représentants des États-Unis a adopté mardi à une écrasante majorité une loi mandatant l’administration Biden de nommer un envoyé spécial pour les accords d’Abraham. L’envoyé spécial sera chargé d’encourager d’autres pays à suivre l’exemple des Émirats arabes unis, de Bahreïn et du Maroc, qui ont normalisé les relations avec Israël en 2020. L’envoyé devra également renforcer les accords existants entre Israël et les pays à majorité musulmane tout en « coordonnant les efforts au sein du gouvernement américain et en s’engageant diplomatiquement avec les gouvernements étrangers, les organisations non gouvernementales et d’autres parties prenantes », lit-on dans la législation bipartite introduite par le représentant démocrate. Ritchie Torres et le représentant républicain Michael Lawler.

La personne nommée par le Département d’État aurait le rang d’ambassadeur, nécessitant ainsi la confirmation du Sénat – une stipulation susceptible de politiser le processus dans un Washington déjà polarisé. Le projet de loi a été adopté par 413 voix contre 13, dont 11 non provenant de démocrates progressistes connus pour leurs critiques d’Israël, rejoints par les représentants républicains conservateurs Thomas Massie et Rich McCormick. Le projet de loi doit encore passer par le Sénat avant de devenir loi. La direction de la commission sénatoriale des relations étrangères a annoncé qu’elle présenterait son propre projet de loi visant à renforcer les accords d’Abraham et un assistant du Congrès a déclaré mardi au Times of Israel qu’il inclura une section comparable à la version de la Chambre adoptée mardi.

Gabriel Attal

RADIO J.

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