Un quart des entreprises israéliennes du secteur de la high-tech ont interrompu leurs recrutements, tandis qu’un autre quart prévoit de poursuivre les licenciements cette année, selon un rapport publié mardi.
Selon un rapport conjoint de l’Autorité israélienne de l’innovation et du Start Up Nation Policy Institute (SNPI), de nombreuses entreprises prévoient de réduire leurs effectifs de 5 %.
« Lorsque l’argent afflue, plus de personnes sont embauchées, et depuis le milieu de l’année dernière, nous avons constaté une baisse des investissements », a déclaré à Dror Bin, PDG de l’Autorité israélienne de l’innovation, à l’agence de presse Reuters.
Alors que le secteur technologique du pays représente 15 % de la production économique et 10 % des emplois, il n’a levé que 1,7 milliard de dollars au premier trimestre 2023, soit 70 % de moins qu’au cours de la même période en 2022. Le niveau de collecte de fonds est le plus bas depuis quatre ans.
Cette situation affecte également le processus d’embauche. À la fin de l’année dernière, 17 000 emplois dans la tech étaient disponibles, contre 33 000 en avril 2022.
« En 2021 et 2022, les gens passaient d’un poste à l’autre. Aujourd’hui, il est beaucoup plus difficile de ‘voler des talents’ à d’autres entreprises. Mais il y a encore des entreprises qui recrutent, c’est donc une bonne nouvelle », a affirmé M. Bin à Reuters.
Il a ajouté que, de tous les secteurs technologiques, c’est dans l’agriculture et l’alimentation que les pertes d’emplois ont été les plus faibles. Selon le rapport, outre les licenciements, un tiers des entreprises ne prévoient pas d’augmentation de salaire en 2023.
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