Au 1er mai, le prix du lait et de l’essence vont considérablement augmenter. Le lait et les produits laitiers coûteront 16% plus cher: ainsi le prix carton de lait 3% passera de 6.23 shekels le litre à 7.23 shekels, celui du fromage blanc 5% 250g de 4.98 shekels à 5.77 shekels et celui du fromage Emek 28% de 44.8 shekels à 51.98 shekels le kilo.
Cette augmentation est la conséquence d’un accord signé avec la branche laitière en juin dernier, qui prévoit l’ajustement du prix des produits laitiers de manière automatique, en fonction de l’inflation et autres paramètres qui ont un impact sur les producteurs.
En juin de l’année dernière, dans le cadre de l’accord signé dans l’industrie laitière, il a été convenu que les prix des produits laitiers sous surveillance augmenteraient de 4,9 %. Il a également été convenu qu’en mai 2023, les prix des produits laitiers sous surveillance seront mis à jour par un mécanisme automatique, sur la base des décisions du comité interministériel des prix du ministère des finances et du ministère de l’agriculture, et sans qu’il soit nécessaire aux ministres de signer un arrêté. Cette décision fait suite à une demande du lobby agricole, qui visait à éviter une situation où les ministres retarderaient la signature en raison de l’impopularité de l’augmentation des prix ou en raison de la volonté d’utiliser le report de l’augmentation comme un outil pour négociations.
Cette future augmentation des prix était attendue. Dans une discussion qui avait eu lieu en début d’année en commission économique sur le coût de la vie, les représentants des laiteries avaient déclaré qu’en mai les prix des produits laitiers contrôlés augmenteraient, après que la commission des prix recommandait déjà en 2022 d’augmenter leur prix de 6,5%, mais suite à l’opposition des ministres, ils n’avaient finalement augmenté que de 4,9%.
Le prix du carburant devrait aussi augmenter en raison de l’annulation d’une réduction de 43 agorot de la taxe sur le carburant. Notons également que récemment, le prix du pétrole a augmenté dans le monde.
Le ministre des Finances avec ceux de l’Agriculture et de l’Energie ont donc jusqu’au 1er mai pour intervenir et proposer des solutions afin de limiter ou annuler ces augmentations de prix de produits de première nécessité qui auront une incidence directe sur le porte-monnaie des Israéliens.
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