Pour la première fois depuis plus de deux ans, un euro s’échangeait mercredi après-midi à un peu plus de quatre shekels, tandis que le dollar s’échangeait même à 3,7 shekels, alors que l’agence de notation Moody’s doit publier la note de crédit d’Israël vendredi. La Banque centrale israélienne doit également révéler l’indice des prix à la consommation du mois dans les prochains jours alors que les prévisions laissent suggérer une hausse continue de l’inflation.
Il y a environ un mois, Moody’s avait laissé la note de crédit d’Israël à A+, avertissant cependant que la réforme juridique pourrait conduire à une baisse de la note. Par ailleurs, des sources sur le marché des capitaux ont indiqué que les récentes tensions sécuritaires ont été un catalyseur de la flambée des taux de change de la monnaie israélienne, les investisseurs préférant réduire leur exposition au shekel et orienter leurs investissements vers d’autres devises.
Selon Yonatan Katz, économiste en chef chez Leader Capital Markets, un abaissement de la note et le possible passage de « positif à stable », encourage la dépréciation du shekel observée ces derniers jours. « Il s’agit de la suite d’un phénomène que nous avons vu depuis le début de promotion de la réforme judiciaire. Il y a eu plusieurs assouplissements, mais dans l’ensemble, la tendance est à l’affaiblissement du shekel par rapport au dollar et à l’euro », a déclaré Katz au radiodiffuseur public Kan.
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