« Les meilleurs élèves en matière d’énergies renouvelables se trouvent au Moyen-Orient », affirme Laurent Vivier (TotalEnergies)
Implantée partout dans le monde, TotalEnergies souligne que le Moyen-Orient a toujours été une zone majeure dans son histoire
« On mesure aujourd’hui dans nos critères d’investissement chez Total la quantité de CO2, de dioxyde de carbone, qui sera produite par baril de pétrole. On cherche les projets qui ont le plus bas ratio possible d’émission de CO2, et le plus bas, on les trouve en général au Moyen-Orient », a affirmé Laurent Vivier, directeur Moyen-Orient et Afrique du Nord de la branche Exploration-Production du géant français de l’énergie TotalEnergies dans l’émission Business Club sur i24NEWS au micro de Fabienne Lissak.
« Concernant les énergies renouvelables, je n’ai pas assisté à une seule discussion avec les autorités des pays de cette zone (Moyen-Orient) qui n’inclue une dimension d’investissement sur les énergies renouvelables : le Qatar, les Emirats, la Libye et l’Irak sont des pays qui s engagent vers la transition énergétique », a-t-il expliqué, ajoutant que « 80% de l’énergie mondiale provient des énergies fossiles comme le charbon, le gaz, et le pétrole ».
« Ce 80% ne changera pas du jour au lendemain vers quelque chose de décarboné, c’est une transition […]. On accompagne ce mouvement mais il faut aussi accompagner cette demande qui continue en allant vers des pays qui ont cette capacité à produire à coût bas et avec un impact environnemental bas », soutient le directeur. Implantée partout dans le monde, TotalEnergies souligne que le Moyen-Orient a toujours été une zone majeure dans son histoire et surtout dans le contexte politique actuel.
Interrogé sur l’accord historique signé entre le Liban et Israël, Laurent Vivier indique que le rôle de TotalEnergies sera de savoir s »‘il y a vraiment quelque chose à extraire sous les sols des eaux libanaises avec un champ qui passe par Israël, le mesurer, savoir précisément ce qu’il y a de chaque côté, et engager des discussions avec les autorités des deux pays pour savoir quoi en faire et comment développer. »
« Il y a une vrai attente pour savoir s’il y a vraiment quelque chose. On espère en 2023 pouvoir dire tout cela en faisant venir une plateforme de forage. Les revenus pour Israël se feront par leur répartition au prorata des ressources qui seront dans le sol de chaque côté de la frontière », a-t-il précisé.
I24NEWS. COPYRIGHTS.