Geosatis (Suisse) est l’une des grandes sociétés européennes à fabriquer des bracelets électroniques. L’industrie du bracelet électronique est également active en Israël. 3M EM, ancien Damtech, emploie environ 130 employés en Israël et 100 employés à Tampa aux États-Unis. 3M EM a remporté des appels d’offres au Portugal et en Catalogne. Selon la société israélienne : « Notre particularité permet à nos clients d’obtenir une variété de technologies, y compris les tests d’alcoolémie à distance, un suivi GPS et plus encore, le tout sur une plate-forme, et les systèmes communiquent entre eux ».Autre firme active dans les bracelets électroniques. La compagnie de cybersécurité Supercom avait, durant la crise du COVID-19, obtenu un méga-contrat pour fournir les bracelets électroniques distribués à l’Aéroprt Ben Gourion de Tel-Aviv à l’arrivée des voyageurs. « Supercom pense que son bracelet a de l’avenir et se prépare à en fournir des milliers pour une utilisation plus large »,
avec les confinements de malades et de cas contacts.
Ce bracelet coûte environ 150 euros par jour et par personne. Le bracelet électronique est le même qu’utilisé comme alternative aux peines de prison mineures. Le bracelet, très léger, ergonomique et étanche, est accompagné d’un smartphone sécurisé et un autre appareil comportant un autocollant qui doit être fixé au mur.
Chaque individu se rend chez lui, et son adresse est identifiée avec le téléphone qui porte un système GPS. Chacun doit également apposer l’autocollant sur le mur, et à partir de ce moment, la quarantaine commence. Tant que le bracelet est suffisamment proche de l’autocollant, aucune alerte n’est envoyée au système.
SuperCom, la start-up chargée de mettre en place le système, précise que le bracelet lui-même ne comporte aucune technologie GPS et que, par conséquent, si les gens décident de quitter leur domicile, ils seront complètement hors du radar ».
« Pierre Palmade a été placé sous assignation à résidence au sein du service d’addictologie d’un hôpital, sous surveillance électronique », précise le parquet de Melun qui a immédiatement fait appel.
Selon nos informations, cette assignation se déroule à l’hôpital Paul-Brousse, à Villejuif, jusqu’à une nouvelle audience devant la cour d’appel de Paris dans un délai de dix jours.
Information judiciaire ouverte
Les enquêteurs, qui espéraient obtenir des réponses pendant la garde à vue du comédien, n’ont pour l’heure pas obtenu d’éclaircissements sur les circonstances de l’accident. Lors de son autidion, Pierre Palmade a en effet expliqué n’avoir que très peu de souvenirs de la collision. Il a en revanche reconnu avoir consommé des drogues avant de prendre le volant, il a exprimé sa « honte » et dit être « ravagé » par les conséquences de cet accident.
Une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Melun afin d’offrir au juge d’instruction en charge de l’enquête davantage de moyens et d’options pour tenter de reconstituer le scénario de cet accident qui a grièvement blessé trois personnes. Une femme de 27 ans, enceinte de 6 mois, a perdu son bébé à la suite du choc.
Les passagers sous le statut de témoin assisté
Deux autres hommes ont également été déférés ce vendredi devant le magistrat instructeur. Il s’agit des deux hommes qui étaient dans la voiture avec Pierre Palmade au moment de l’accident et qui ont pris la fuite juste après la collision. Au terme de plusieurs jours de recherches, ils ont finalement été interpellés. Le premier n’a pas été mis en examen, mais placé sous le statut de témoin assisté.
« Il est reproché à mon client une non assistance à personne en danger », a indiqué son avocate, Me Nathalie Fonteneau.
Le second a également été placé sous le statut de témoin assisté, a fait savoir son avocat à BFMTV. Le conseil se dit « satisfait de cette décision et souligne qu’il n’y avait pas, selon lui, « assez d’éléments pour le mettre en examen. » Il affirme par ailleurs que son client a « aidé les personnes blessées dans la mesure de ses moyens » avant de prendre la fuite.
À ce stade, les déclarations de ces deux hommes faites durant leurs gardes à vue n’ont pas permis d’en apprendre davantage sur le contexte de l’accident. L’un a en effet affirmé qu’il était endormi au moment sur choc et que c’est l’autre passager qui l’a incité à s’enfuir ».