Les jeunes issus des classes socio-économiques plus aisées sont plus nombreux au sein des unités combattantes ou de renseignements.

9.63% des hommes appartenant à la classe socio-économique la plus élevée, qui s’enrôlent dans Tsahal sont intégrés dans des unités technologiques alors qu’ils ne sont que 0.22% de ceux des classes populaires. Chez les femmes, la différence est encore plus frappante puisqu’elles sont 13.09% parmi celles qui s’enrôlent à appartenir à la classe sociale la plus élevée alors qu’on ne trouve aucune femme des classes sociales populaires dans ces unités.

Parallèlement, 60% des jeunes issus de classes sociales aisées, intègrent des unités combattantes. Ils sont surreprésentés dans ces unités par rapport à leur proportion au sein de la population globale.
En 2021, 88% des jeunes nés en 2001, qui ont étudié dans le sytème scolaire laïc se sont enrôlés, ils sont 83% issus des écoles religieuses publiques, 71% issus de la communauté druze et 9% du milieu orthodoxe.
Concernant l’enrôlement des femmes dans les unités combattantes, ce chiffre est en constante augmentation.

Elles étaient 3900 en 2020 et 4300 en 2021. La prévision pour 2023 est de 7000 femmes combattantes avec l’ouverture aux femmes de plusieurs unités combattantes voire d’élite.

Toujours d’après les données de Tsahal, en 2021, parmi les jeunes nés en 2001, 68.8% des jeunes soumis à la conscription se sont effectivement enrôlés. Si l’on retire le secteur orthodoxe du calcul, ce chiffre grimpe à 85%.

LPH. COPYRIGHTS.

 

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