Marine Le Pen porte un projet de soutien au numérique souverain, accompagné d’une forte régulation du secteur. Les réseaux sociaux sont particulièrement concernés.

C’est un domaine qui a jusque-là été peu abordé par Marine Le Pen, qualifiée ce 10 avril au second tour de l’élection présidentielle. Sur son site de campagne, elle a publié un livret dédié à son programme numérique pour son éventuel mandat.

Donnée au coude à coude avec Emmanuel Macron selon les dernières projections, la candidate du Rassemblement national veut notamment lutter contre la “censure” des réseaux sociaux américains.

Les CGU calquées sur le droit français

Dans son programme, Marine Le Pen estime que “seule l’application du droit national, par exemple en matière d’incitation à la haine, de protection des mineurs, etc.” peut constituer “le fondement de retraits de contenus ou de fermetures de comptes”.

Dans les faits, la candidate souhaite donc harmoniser totalement les conditions générales d’utilisation (CGU) des plateformes comme Facebook ou Twitter avec la loi française.

A l’heure actuelle, ces dernières doivent en théorie supprimer les contenus illégaux, mais peuvent choisir d’être plus restrictives que le droit français dans ce qu’elles jugent apte à rester en ligne, par exemple concernant la nudité.

Dans le cas où les plateformes ne se conformeraient pas à cet objectif – une hypothèse hautement probable – Marine Le Pen affirme vouloir créer un “réseau social public, libre et gratuit”.

BFMTV

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