Le rouble a chuté à son plus bas historique en début de semaine, après les sanctions imposées par les Occidentaux au secteur financier russe. La Banque centrale russe n’a pas tardé à réagir en doublant son taux d’intérêt directeur, pour le porter à 20 %.
De nombreux juifs Russes vivant en Israël s’inquiètent pour leur épargne (du cash dissimulé dans des coffres) et certains oligarques expriment publiquement leur mécontentement. Enfin, de grands groupes pétroliers commencent à se retirer du pays.
LE PLUS. LES ECHOS. Le rouble a connu un krach, un plongeon de 28 % lundi. Il progresse de 2 % mardi dans une faible liquidité. Les marchés estiment que la Russie a plus d’une chance sur deux de faire défaut sur sa dette. Ils évaluent à 30 % la probabilité que Vladimir Poutine quitte le pouvoir en 2022.
La Russie vient d’engager une bataille décisive, non pas sur le terrain militaire en Ukraine, mais sur le terrain monétaire où le rapport de force est en sa défaveur. Acculé derrière son rideau de fer financier, le pays est chaque jour plus isolé sur la scène internationale. Il va devoir lutter avec une « ardeur sacrée » pour éviter la faillite économique.
Les marchés des produits dérivés estiment que la Russie a plus d’une chance sur deux de faire défaut sur sa dette à cause des sanctions massives qui la frappent. La dette du pays est dégradée en catégorie spéculative par l’agence S & P Global ratings. Le marché de prévisions en ligne « predictit » évalue à 30 % la probabilité que Vladimir Poutine quitte le pouvoir cette année.En catastrophe, la banque centrale russe a doublé son taux d’intérêt directeur pour le porter de 9,5 % à 20 %. Sa monnaie venait de connaître un krach historique, une chute de 28 %.