Les casinos sont illégaux et interdits sur le territoire israélien, conformément à la loi pénale qui proscrit la plupart des jeux d’argent, à l’exception de la loterie nationale et des paris sportifs gérés par l’Autorité israélienne des paris sportifs (ISBB). Bien que des projets pour en ouvrir aient été discutés, notamment à Eilat, ils se heurtent à une forte opposition politique et religieuse, les Israéliens se rendant souvent dans les casinos voisins à l’étranger ou en Cisjordanie (comme l’ancien casino de Jéricho).
Points clés sur la législation des jeux d’argent en Israël :
- Interdiction générale : La loi pénale israélienne définit les jeux de hasard prohibés et interdit leur organisation, y compris les jeux de casino, le bingo et le poker.
- Exceptions légales : Seuls la loterie nationale (Mifal HaPayis) pour les cartes à gratter et tirages, et l’ISBB pour les paris sportifs sont autorisés.
- Réglementation stricte : L’activité est très réglementée et contrôlée par les autorités.
- Opposition constante : Malgré des tentatives, notamment par des magnats américains du jeu, les casinos terrestres n’ont pas été autorisés en Israël en raison de l’opposition de ministres et de partis religieux.
- Alternative : Jericho : Pendant un temps, le casino de Jéricho en Cisjordanie (sous loi palestinienne) attirait de nombreux joueurs israéliens, mais il a fermé en raison du contexte violent.
LE PLUS.
La réputation des casinos est un peu sulfureuse. Les gens veulent savoir si l’argent des casinos est un argent « sale » ou non, au sens où il servirait à blanchir l’argent de trafics illicites.
Pourtant, en France, les casinos sont soumis à des normes très strictes tant pour leur fonctionnement que fiscalement.
Sur le territoire, il y a près de 202 casinos. Ils sont gérés par de grands groupes tels que le groupe Partouche ou Lucien Barrière. (Source : Casino-terrestre)
