Le Forum des indépendants de la Histadrout a organisé une conférence sur l’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur le marché du travail israélien. Neta Bar-Ziv, coordinatrice de l’emploi au ministère des Finances, a alerté : « Les défis de l’IA soulignent la nécessité de résoudre les problèmes structurels : éducation de base, inclusion des orthodoxes et des femmes arabes. » Elle a ajouté que l’IA offre des opportunités, mais uniquement pour ceux équipés pour l’exploiter, faute de réformes.
Avitar Peretz, haut responsable du ministère, a qualifié l’IA de « révolution du siècle », prônant une gestion des risques plutôt qu’une régulation restrictive : « Bloquer l’IA nous rendrait obsolètes. Il faut donner confiance. » Dubi Amitai, président du secteur des affaires, a averti : « Beaucoup risquent de se retrouver sans emploi. Le gouvernement doit centraliser la gestion de l’emploi et des formations. » Il a critiqué l’inaction face aux besoins des entreprises.
Cette conférence intervient alors que 33 000 entreprises ont fermé depuis janvier 2025, selon le Forum, aggravant les défis économiques. L’IA, bien que prometteuse, menace les secteurs à forte main-d’œuvre indépendante comme l’hôtellerie (60,8 %) et l’agriculture (71,5 %).