Au XXe siècle 37% des Américains honorés d’un prix Nobel ont été des juifs, lesquels représentaient 2% de la population du pays .

De nombreux Juifs ont remporté le Prix Nobel (plus de 200), illustrant une surreprésentation significative par rapport à leur proportion dans la population mondiale, particulièrement en sciences (médecine, physique, chimie) et en économie, avec des figures emblématiques comme Albert Einstein et Elie Wiesel, soulignant une contribution culturelle et intellectuelle immense à l’humanité. 
Surreprésentation et Statistiques
  • Proportion Élevée : Environ 22% de tous les lauréats du prix Nobel (194 sur 871) étaient d’origine juive, alors que les Juifs représentent 0,2% de la population mondiale.
  • Domaines de prédilection : Les Juifs se distinguent surtout en Médecine (26,5%), Économie (41%), Physique (26%), et Chimie (22%), mais aussi en Littérature (11%) et Paix (9%). 
Exemples de Lauréats (par catégorie)
Pourquoi cette surreprésentation ?
  • Tradition Intellectuelle : Une forte valorisation de l’éducation, du débat et de la pensée critique depuis des siècles.
  • Contextes Socio-économiques : Historiquement, une forte présence dans les professions libérales et le commerce en Europe, favorisant l’accès à l’éducation supérieure.
  • « Génie Juif » : Des documentaires et des études explorent cette question, soulignant des facteurs culturels et éducatifs uniques, bien que les explications précises restent sujettes à débat. 
En résumé, la communauté juive, malgré sa faible démographie, est exceptionnellement représentée parmi les lauréats du Prix Nobel, surtout dans les sciences, reflétant une contribution disproportionnée et historique à la connaissance et à la culture mondiales. 

Six résidents américains figurent parmi les neuf lauréats des trois catégories scientifiques du Nobel de cette année, et trois d’entre eux sont des immigrés. Trois professeurs basés aux États-Unis ont obtenu le prix de physique, dont Michel Devoret, un immigré français, et John Clarke, venu du Royaume-Uni

Ils ont partagé le prix avec l’Américain d’origine John Martinis pour son « effet tunnel quantique ». Omar Yaghi, un immigré jordanien, a partagé le prix de chimie avec un Australien et un Japonais. M. Yaghi, professeur à Berkeley, est arrivé aux États-Unis adolescent au sein d’une famille de réfugiés et avait une connaissance limitée de l’anglais.

Il a étudié dans un community college de Troy, dans l’État de New York, a obtenu son doctorat à l’université de l’Illinois et a enseigné à l’université d’État de l’Arizona. Selon la National Foundation for American Policy, depuis 2000, les immigrés représentent 40 % des lauréats américains. Comme le montre le graphique ci-dessous, ce pourcentage est de 45 % pour la physique, 43 % pour la chimie et 32 ​​% pour la médecine.

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